Il y a deux façon de présenter la question des 500 signatures obligatoires, la bonne et la mauvaise.
La bonne, c’est de dire que, vu qu’il y a 40 000 grands électeurs susceptibles de parrainer les candidats à la présidence, le législateur devait savoir ce qu’il faisait en fixant le seuil à 500 signatures. Personnellement, je ne remettrai pas en cause cette précaution dans laquelle je ne vois aucune mesure discriminatoire envers qui que ce soit.
La mauvaise ? C’est d’en appeler au déni de démocratie. Qui est coupable de déni de démocratie, sinon ce parti qui n’est pas foutu de détenir au niveau local 1.5% des mairies, et qui réunit dix fois plus de sympathisants une fois tous les sept ans, lorqu’il s’agit de voter pour un discours et non plus une personne que l’on connait ?
Les promesses sont une chose, les mises en œuvre une autre. Que le FN fasse élire et réélire au niveau local, des gens capables de convaincre, et on en reparlera.