Le problème est plus vaste.
la première des questions (et je crois qu’il y a déjà eu une étude à ce sujet...)est la suivante:exercez-vous (en règle générale , pas l’auteur précisément) ce que vous avez rêvé de faire ?
L’étude faite avait révélé, il me semble, que plus 60% de la population avait répondu par non.
A partir de ce constat il est permis de conclure que la majorité des personnes exerce une activité plus ou moins imposée pour des raisons divergentes:pas de débouchés dans un secteur, impossibilité de poursuivre des études par manque d’argent, inadéquation de l’offre et la demande, bref des tas de motifs font que finalement, l’activité exercée est motivée par le besoin de gagner de l’argent.C’est ce pour quoi nous sommes« programmés » et dire le contraire (pour ces 60% que j’évoque)relève de la malhonnêteté intellectuelle
Bien sûr qu’il existe de bonnes entreprises et des mauvaises.Mais selon quels critères ? Les vôtres ? Parce que vous y êtes bien ? Que vous avez une activité intéressante, bien rémunérée, un pouvoir décisionnel ?
Songez aux personnes qui se trouvent dans des « mauvaises » entreprises.
Je pense notamment aux personnes qui se sont suicidées sur leur lieu de travail.
Evoquons deux cas :
France Telecom et justement, l’éducation nationale où plusieurs professeurs se sont suicidés dans le sein de l’institution (une personne par immolation et une autre par suicide devant sa classe).
Votre raisonnement ne tient plus.
Les mieux payés des professeurs et ceux qui pour une raison ou une autre sont les mieux notés, considérés (à tort ou à raison par leur hiérarchie...) comme les plus « compétents »(dans l’activité de dressage ou de rabâchage...) vont vous dire que l’ éducation nationale est une « bonne » entreprise ; que les autres sont « fragiles », « incompétents »...
La même remarque vaut pour France Telecom (Orange...).Ceux qui touchent les grosses rémunérations, les primes X ou Y (parce qu’ils ont réussi à en écraser d’autres....) trouveront que les autres sont des « incompétents », les « trainards »..
La question fondamentale n’est donc pas de savoir ce que sont ou ne sont pas les autres par rapport à vous ou ce que vous êtes ou n’êtes pas par rapport aux autres, mais celle de permettre à chacun de s’épanouir en fonction de ce qu’il est .Et pas selon des critères et des distinctions que d’autres formulent pour lui.
Et là, à mon avis, on n’est pas sortis de l’auberge...
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