Bonjour,
Je suis un peu dans le même cas et j’ai réfléchi longtemps à la question.
En bref (car on pourrait écrire plusieurs bouquins là dessus) :
grande importance des clivages droite gauche, qui tiennent à mon avis beaucoup de clivages socio-professionnels (gauche= fonctionnaires, salariés ; droite=artisans, professions libérales, indépendants). Même si chez une minorité dont je fais partie, ça n’a pas tant d’importance que ça, on est toujours très minoritaires.
Voir la tentative de Chevènement en 2002 et sa vitrification au soir du 21 avril.
l’UE contourne la démocratie. Il est donc de fait très difficile de reprendre barre sur l’UE grâce à la démocratie nationale. La présidentielle obéit à d’autres logiques que la critique de l’UE, qui agit sur nous indirectement via les gouvernements (cf mon petit article)
Pression de la « pensée unique médiatique », favorable à l’UE, qui relègue les critiques dans le champ des extrêmes : même Mélenchon se fait traiter de xénophobe car il s’oppose à l’euro ! La critique portée par Dupont-Aignan dans un reportage de France 3 Nord Pas de Calais diffusé sur AV récemment, a été assimilée à « un renforcement du FN », pour bien signifier qu’être contre l’euro c’est être extrémiste.
Avec ce matraquage, il est difficile pour le citoyen d’avoir une pensée cohérente alternative : la situation est clairement mauvaise, mais...que faire d’autre ?
Les Français ont voté Non en 2005, mais c’était un refus de l’UE telle qu’elle est, bureaucratique, omnipotente mais impuissante (économiquement), procédurière, etc...
Ce n’était pas un front uni et cohérent opposé à l’UE, capable de prononcer unanimement une solution.
Pour moi la question qui m’interpelle maintenant c’est pourquoi tant d’élites adhérent encore à l’UE, donc en pleine connaissance de cause, puisqu’elles sont loin d’être bêtes et qu’une majorité des citoyens désavoue cette UE ?
À la dernière réunion de DLR, on nous a raconté qu’une blague courait : si Sarkozy se déclarait contre l’euro, il serait réélu. On pourrait remplacer par Hollande. Mais pourquoi aucun ne le fait ?
Quelle est la force (surnaturelle ?) qui permet cela ?
Question subsidaire : le ou les leaders qui affronteront cela devront avoir une force de caractère énorme. Existent-ils seulement ?
On cherche des Robespierre, des Clémenceau, des De Gaulle, des Jean Moulin capables d’avoir la volonté inébranlable d’aller jusqu’au bout.
Peut-être la tempête n’est-elle pas encore assez forte pour imposer cette priorité ?
En tous cas, je ne perds pas espoir, vu l’incertitude dans lesquels nous sommes.
La révolution a peut-être déjà commencée et nous n’en avons pas encore conscience.
C’est sûr que quelque chose se produira mais quand ?
Courage !
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