En réponse à :
Bonjour,
de l’extrême dangerosité d’une rumeur lorsqu’elle est lancée par les gens au pouvoir...
Vous écrivez dans votre article (« vivent les rumeurs ») en lien : " Ce phénomène devrait nous interroger sur la puissance de ce qu’on
appelle « l’opinion publique », ou « force du nombre » : en effet, c’est
bien le rapport entre la capacité de l’émetteur et le nombre qui
détermine la valeur de la rumeur, et fonde sa validité. Cela signifie
que la rumeur, dans certaines conditions, dépasse la force des chiffres,
du comportement rationnel, et donc que les mots peuvent avoir plus de
pouvoir sur le comportement des hommes que l’appât du gain."
L’histoire a montré à quel point cette affirmation peut être tristement
d’une grande exactitude. Rappelons-nous l’incendie du Reichstag en 33,
la crise des Sudètes en 38, et plus près de nous la rumeur propagée par
les ultra-nationalistes serbes des médias de l’ex-Yougoslavie selon
laquelle les bosniaques s’étaient lancés dans un massacre et le viol des
serbesde Bosnie, ou encore celle de Radio Mille Collines affirmant que
les Tutsis avaient débuté le génocide des Hutus.
C’est dire à quel point une rumeur peut générer des cataclysmes humains....
Alors soyons vigilants, car l’époque présente quelques signes d’un terreau propice à ce genre de dérives éminemment nauséabondes.
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