Article intéressant qui met en avant une tendance actuelle dans la présentation des pièces. On devrait sortir d’un musée en ayant découvert quelque chose d’exotique et appris quelque chose sur l’Autre, sa vie et son environnement. Au lieu de cela le musée devient un simple spectacle, une espèce de brocante où dans un fatras hétéroclite sont rassemblés des objets d’époques et d’usages différents.
L’obscurité dont vous parlez empêche de voir les pièces et maintient bien l’ambiance salle de cinéma. J’ai eu le même sentiment en visitant des collections égyptiennes éclairées par des petits projecteurs roses dans une pièce totalement obscure. On n’a qu’une envie, celle d’emporter la pièce dans le jardin pour voir de quoi il s’agit.
Je passe sur le paragraphe moralisateur obligatoire : « suscite un débat positif sur le passé colonial et le pillage dont les nations américaines, africaines, asiatiques et océaniennes ont été victimes. »
Pour ne prendre que l’exemple de l’Egypte, le pillage des pièces historiques a été organisé par les conquérants arabes et il a fallu attendre Napoléon pour que se crée enfin l’Institut d’Egypte chargé d’identifier et de protéger les pièces les plus intéressantes. Qaund on voit le peu de choses qu’ils reste dans les pays africains on se dit qu’heureusement que le « pillage » est passé par là. C’est grâce à lui que vous avez eu la joie admirer ces objets.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération