Je ne porte pas spécialement Fourest dans mon coeur, mais s’il m’était donné de « discuter » ou « polémiquer » avec elle dans un cadre public, en étant de plus filmé, j’éviterais de faire le pitre, de foutre le boxon, bien au contraire, je ferais davantage preuve de conciliance, de pondérance. Si, comme l’auteur le prétend, Caroline Fourest a été à maintes reprises prises en flagrant délit de mensonges, pourquoi ne pas la reprendre ou même l’attaquer (oralement bien sûr) sur ce sujet au lieu de beugler comme des cons évervelés ? Peut-être est-ce tout simplement parce que l’on n’a rien à dire et souhaite empêcher d’autres de s’exprimer ?
En outre, le nom « Burqa Pride », autrement dit la fierté de porter un vêtement totalement absent de la culture arabo-musulmane, qui plus est imposé par des frustrés libidineux, bout de tissu qui est la quintessence de la mise à l’écart, ne me paraît placer une quelconque discussion sous les meilleurs auspices.
Je ferais enfin remarquer au passage que bon nombre parmi ceux qui réclament la totale liberté d’expression et se plaignent d’être muselés sont des défenseurs émérites de l’exclusion totale de leurs interlocuteurs et/ou contradicteurs.
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