Cette dame à l’accent épais et aux lunettes cramoisies me remplit de bonheur.
C’est l’illustration ( la caricature ?) de l’arroseur-arrosé.
Arriviste de toujours, elle a voulu être Miss Norvège : échec.
Puis elle a essayé avec obstination de faire son trou dans la haute société française (passons sur les épisodes peu glorieux).
Elle a été ensuite une juge psychorigide, arbitraire et dogmatique, et a abusé sans vergogne de son (trop grand) pouvoir.
Il est permis je pense de s’effrayer a posteriori qu’une personne aussi peu équilibrée et imprégnée de haine puisse arriver à occuper un poste aussi élevé.
Grillée en France, elle repart en Norvège, fait trois petits tours comme conseillère gouvernementale, et se retrouve encore sur le sable.
Et enfin, elle se retrouve par la grâce de quelques magouilleurs encore plus arrivistes qu’elle, propulsée au rang de « candidate à l’élection présidentielle française ».
Eux, pas si bêtes, trouvent le plus vite possible des points de chute : Placé se place, Duflot obtient une bonne circonscription après un bras de fer avec le PS, et Cohn joue les deus -ex-machina qui fait et défait les tendances.
Mamère, lui, fidèle à son image, n’a rien compris à rien, et commente à côté de la plaque.
Dommage pour l’Ecologie, qui méritait un peu mieux que cette bande de zozos, mais voilà notre super-Mamie arriviste empêtrée dans un sac de noeuds .
Et la nature ayant ses lois, elle n’hésite jamais à dire une sottise de plus, à agiter ses pieds dans le marécage, et pour finir, à appeler ceux qui l’aiment et ceux qui ne l’aiment pas à voter pour elle.
Lourdeur nordique, quand tu nous tiens !
Elle reste cependant la personnalité la plus amusante de ce cirque assez piteux, où l’on voit les deux favoris faire assaut de médiocrité gluante, et un groupe d’hyènes populistes faire des cartons d’audience en hurlant des gros mots.
Eva, lourde, épaisse, inintelligible, sinistre et déprimante, représente une sorte de crépuscule,
une vision sans espoir de ce qui va nous arriver quand ces gens médiocres , sans humour ni convictions, auront en main les leviers de la décision.