La France se trouve face à deux choix face à son passé colonial :
Le premier est de dire que l’histoire appartient à l’histoire et aux historiens, et que les hommes du présent n’ont pas à répondre des crimes des hommes du passé (bien que certains soient en vie). C’est cohérent, inattaquable, sauf que cela nous interdit en même temps d’aller faire la morale à certains, ou de génufléxer devant d’autres (passé nazi de l’allemagne, génocide des arméniens par les turcs).
Le second est de dire qu’il y a une continuité de l’Etat, et que l’Etat présent est celui d’il y a 30, 50, 150 ans. Cette posture nous impose un regard critique, pas forcement des excuses, mais une analyse honnête et non mystifiée de nos crimes. Posture qui nous permettrait de continuer à faire la morale aux autre mais avec un peu plus de modestie.
En dehors de ces deux postures, nous pretterons toujours le flanc aux accusations d’hypocrisie, et serons infiniment moins crédible dans notre politique étrangère.
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