Pourquoi la France devrait-elle refuser à l’Algérie ce qu’elle a accordé à un certain lobby ? Chirac n’a-t-il pas reconnu officiellement les crimes de l’état français à propos de la shoa.
En juillet 1995, peu de temps après son
élection à la présidence de la République, chichi ne s’est-il pas s’exprimé en ces termes à
l’occasion du 53e anniversaire de la rafle du Vélodrome d’Hiver : « Ces heures noires souillent à jamais notre
histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie
criminelle de l’occupant a été, chacun le sait, secondée par des Français, secondée
par l’État français. La France, patrie des Lumières, patrie des Droits de
l’homme, terre d’accueil, terre d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait
l’irréparable. »
Et sarko n’a-t-il pas revendiqué au nom de la France la paternité de l’holocauste : il a proféré cela lors du dernier tribunal dînatoire du crif.
Si on accepte le révisionnisme à l’envers, en attribuant à la France des crimes commis par l’occupant nazi avec certes le soutien d’une clique collaborationniste française, il est plus que logique de reconnaître les crimes perpétrés à l’endroit des algériens au nom de la France.