En dehors du coté malheureusement iconoclaste à vouloir rendre techniquement indépendant l’Afrique, pourquoi laisser sous-entendre que des grands projets ne sont pas légitime pour le continent qui en a le moins ?
Il faut bien comprendre que le projet Transaqua pour revitaliser le lac Tchad aurait déjà été entrepris depuis longtemps chez nous puisqu’il existe depuis 40 ans. Alors avec les technologies actuelles... Je ne résiste donc pas à la présentation de ceux qui essaye de faire connaître ce projet et qui on participé à une conférence sur place :
Aujourd’hui, le lac Tchad se meurt.
S’étendant sur 315 000 km2 au paléolithique, il n’a cessé de se
contracter depuis, surtout dans la période récente. Les chiffres parlent
d’eux-mêmes : 25 000 km2 en 1964, 2500 km2 en 2008 et, toutes choses
égales par ailleurs, disparition programmée pour 2020. Cette mort serait
un désastre écologique : désertification, effondrement de l’agriculture
vivrière, de l’élevage et des ressources halieutiques, population
condamnée à la famine ou à l’émigration, Afrique centrale renvoyée « au
cœur des ténèbres ». Il est donc nécessaire de le sauver. L’eau étant
disponible au Sud et à l’Est, le revitaliser n’est pas une tâche
impossible. Cependant, il faut y mettre le prix. Ce qui ne signifie pas
seulement un investissement suffisant pour la remise en eau elle-même,
mais la conception d’un grand projet qui redonne à tous les habitants de
la région une espérance pour l’avenir, par un changement vécu et
ressenti des conditions d’existence qui les mobilise. C’est dire que le
projet Lac Tchad doit s’inscrire parmi les grands projets de l’humanité et exige un engagement panafricain et international.
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