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Imhotep Imhotep 21 mars 2012 08:56

La haine est mauvaise conseillère et l’outrance de cet article en est la preuve. Jobs a travaillé avec Wozniak qui lui-même lui rend un hommage appuyé et lui est sans doute mieux placé que l’auteur, décérébré pour le coup, pour savoir ce qu’il en était de Jobs. Jobs, quand il fut mis dehors d’Apple a crée non seulement NeXT qui est la base de ce qu’est Apple aujourd’hui, mais aussi le studio de cinéma Pixar. Tous deux furent des succès foudroyants, sans Wosniak. Ce Wozniak qui, quoi n’ayant plus aucun rôle dans Apple, continue à s’enrichir très confortablement grâce à Apple, il a donc été très formidablement été récompensé. C’est le retour de Jobs, sans Wozniak, qui a permis le succès inouï d’Apple aujourd’hui.

Pour terminer oser écrire que l’iPad est une arme de décervellement massif est d’une telle bêtise que les bras m’en tombent. iPad n’est qu’un contenant et le contenu est si vaste, si divers, si culturel (musique, art, littérature, cinéma, science, technique), si professionnel (compagnie aérienne, industrie automobile, médecine, éducation, administration d’état, université) que cette affirmation en apparaît d’un ridicule stratosphérique. Au contraire l’iPad est un formidable outil d’accès universel et infini à la culture, la science, l’apprentissage. Le loisir n’en est qu’une partie.
Attaquer une icone fait croire à ce soldat de pacotille qu’il est si fort, si libre, si indépendant alors qu’il n’est que conditionné par la vague anti-Apple tout autant qu’i croit que ceux qui choisissent un ipad ne le font que par esprit moutonnier, lui seul - et ses acolytes Apple Bashers - n’étant que le seul esprit libre, brillant, indépendant de la terre, les autres n’étant que de misérables abrutis incapables tant de liberté de choix que de recul.
La haine et l’orgueil font un cocktail méprisable et aveuglant. L’ignorance aussi car cet article en est un bel exemple, ignorance mâtinée de légende urbaine à courte vue et fausse.

Enfin quand à Foxcom cette société chinoise, celui par qui le scandale est arrivé, cet américain a tout bidonné. De plus Apple a créé aux USA plusieurs centaines de milliersd’emplois. Apple n’est pas la seule entreprise à faire travailler les Chinois, toutes les entreprises d’électroniques le font, mais seule Apple est attaquée. Cadeau

L’acteur américain Mike Daisey, qui avait signalé la présence d’enfants ou de gardes armés dans les usines des sous-traitants d’Apple en Chine, reconnaît à demi-mot avoir menti.

La charge menée dans les médias contre les conditions de travail des ouvriers chinois d’Apple tourne au fiasco. Samedi, une populaire émission de la radio publique américaine, This American Life, est revenue sur un programme diffusé début janvier, en admettant qu’il était frappé d’« importantes inexactitudes ». « Nous n’aurions jamais dû diffuser cette émission », a annoncé à l’antenne son producteur, Ira Glass.

L’affaire concerne le témoignage d’un acteur américain, Mike Daisey, qui s’est rendu à l’été 2010 dans les usines chinoises où sont fabriqués l’iPhone, l’iPad et les autres produits Apple. Il en a tiré une pièce, jouée depuis l’an dernier, notamment à New York. Intitulé The Agony and the Ecstasy of Steve Jobs(« L’agonie et l’extase de Steve Jobs »), ce monologue poignant a valu à son auteur de publier un éditorial dans le New York Times, d’être cité par Associated Press, d’intervenir sur les chaînes MSNBC et HBO et de témoigner dans This American Life.

Dans cette émission, la plus écoutée de l’histoire du programme sur Internet, Mike Daisey expliquait comment les usines des sous-traitants d’Apple étaient protégées par des gardes armés. Il racontait sa stupeur lorsqu’il y avait croisé des enfants 12, 13 et 14 ans. Et son effroi de voir que les mains d’ouvriers exposés à un produit chimique ne pouvaient plus s’arrêter de trembler. « Pensez-vous réellement qu’Apple l’ignorait ? », demandait-il solennellement.

Selon l’interprète de Mike Daisey, retrouvée en Chine par un journaliste d’American Public Media, qui produit des émissions pour les radios publiques américaines, la plupart de ces scènes ont été inventées ou déformées. L’acteur n’aurait visité que trois usines, et non une dizaine, et rencontré assez peu d’ouvriers. Il n’aurait jamais vu de mineurs de 12 ans, d’employés contaminés ou de gardes armés. Pour brouiller les pistes, lorsque la radio avait voulu mener des vérifications en janvier, l’acteur avait indiqué qu’il ne parvenait plus à joindre cette interprète.

Interrogé à la radio par Ira Glass, Mike Daisy a reconnu une série d’imprécisions. Tout en réfutant le terme de « mensonge » pour se réfugier derrière une licence théâtrale. « J’ai voulu raconter une histoire qui embrassait la totalité de mon voyage (…). Je ne vais pas dire que je n’ai pas pris quelques raccourcis pour pouvoir être entendu. Mon erreur, que je regrette profondément, c’est de l’avoir fait dans votre émission en le présentant comme du journalisme, alors que ça n’en est pas. Les outils du théâtre ne sont pas les mêmes que ceux du journalisme », a-t-il argumenté.

Depuis ce week-end, la presse américaine se montre très embarrassée par ces révélations. Comme le souligne le journaliste d’American Public Media, qui a découvert la supercherie, la question des conditions de travail chez les sous-traitants d’Apple est réelle. Des ouvriers se sont suicidés dans les usines de Foxconn, d’autres ont péri, tués dans l’explosion d’un bâtiment ou intoxiqués par des produits chimiques. Apple, qui reconnaît ces drames, a ouvert le mois dernier ces usines à des observateurs d’indépendants, qui doivent remettre un rapport d’étape dans les prochains jours.


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