On remarquera au passage la phrase "Cela démontre donc, une fois de plus, combien il est important d’ôter au
monde politique la compétence de définir les valeurs qui doivent primer
au sein de nos sociétés" qui introduit une dernière partie où l’auteur plaide ni plus ni moins que pour une limitation du pouvoir des élus du peuple.
le législateur devrait savoir, au moins depuis Benjamin Constant, que
notre perte d’influence dans la gestion directe de la cité s’est opérée
en faveur d’un accroissement de nos libertés individuelles
Benjamin Constant (pour les Agoravoxiens ne comprenant pas l’allusion : dans son De la liberté des Anciens comparée à celle des modernes, cet auteur fait la remarque que nous les modernes attachons plus d’importance à la liberté en tant que protection de la sphère privée qu’à la liberté en tant que participation aux décisions collections) n’a jamais affirmé que tout devait être permis. Et ce n’est certainement pas lui qui plaidait pour le parlementarisme qui aurait comme l’auteur été jusqu’à affirmer que le pouvoir politique confié en raison de l’impossibilité aujourd’hui d’une démocratie directe à l’antique à des mandataires devait se voir retirer tout droit d’établir des décisions communes fondées entre autres sur la morale.
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