Thierry Prungnaud n’a pas sa langue dans sa poche. Et quand il a quelque chose à dire, il n’hésite pas. Héros de la prise d’otage de l’Airbus de Marignane en décembre 1994, cet ancien sous-officier du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) a suivi avec intérêt le siège de l’appartement de Mohamed Merah, l’ennemi public numéro 1, à Toulouse. Et le verdict est sans appel.
Pour lui, aucun doute, les policiers du Raid « se sont fait retapisser comme des amateurs » lors du premier assaut :
"Est-ce qu’ils sont arrivés avec leurs gros sabots ou le gyro deux tons, je ne sais pas [...] Mais il y a eu une erreur manifeste."
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