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mahatma mahatma 3 avril 2012 13:19

Morice,
l’enseignante de Rouen était une amie à vous ?

Affaire Mohamed Merah : l’hallucinante minute de silence d’une professeure rouennaise

Exclusif Paris-Normandie : une professeure d’anglais, enseignant dans un lycée de Rouen (Seine-Maritime), a appelé ce vendredi matin ses élèves de Terminale à rendre hommage à Mohamed Merah, le tueur de Toulouse, en demandant une minute de silence.

L’enseignante certifiée aurait déclaré que le lien avec l’organisation Al-Qaïda aurait été « inventé par les médias et Sarko »

ROUEN (Seine-Maritime). Une quinzaine d’élèves de Terminale S2 du lycée Gustave-Flaubert de Rouen (Seine-Maritime), ont quitté leur salle de classe, ce vendredi matin, 23 mars, peu après 8 h 00, après que leur professeur d’anglais leur a demandé d’observer une minute de silence à la mémoire du tueur de Toulouse, Mohamed Merah, qu’elle a présenté comme une « victime » .

Selon les élèves, qui ont immédiatement rédigé un courrier au chef d’établissement, lequel a prévenu le Rectorat de Rouen, cette enseignante certifiée aurait déclaré que le lien avec l’organisation Al-Qaïda aurait été « inventé par les médias et Sarko ».

Seule une demi-douzaine d’élèves se disant « interloqués » mais « cherchant à savoir pourquoi elle avait pris une telle initiative », selon le témoignage d’un élève, sont restés dans la classe. L’un nous a précisé qu’elle se serait excusée à la fin de la conversation.« Elle a dit qu’elle n’allait pas bien et qu’elle allait peut-être prendre des congés », a-t-il ajouté.

Le devoir de réserve du proviseur-adjoint

Selon une parent d’élève, avertie par sa fille, la professeure, Mme Lorraine Collin, aurait présenté le tueur de Toulouse comme « la victime d’une enfance malheureuse ». « Les élèves ont agi en citoyens responsables en quittant la classe », se félicite cette parent d’élève, qui espère que cette enseignante sera suspendue. « Faute de quoi, je donnerai l’autorisation à ma fille de boycotter les cours d’anglais jusqu’à la fin de l’année ».

La direction de l’établissement se dit « indignée » par une telle initiative, mais le proviseur-adjoint du lycée Flaubert s’est refusé à tout commentaire, invoquant son « devoir de réserve ». « C’est un incident navrant Une procédure est en cours », a t-il simplement confirmé.


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