Je ne suis pas d’accord avec votre approche. A vous lire, le capitalisme sauvage, la création de produits et de méthodes de calcul débouchant sur une création gigantesque de monnaie dans le monde, ne seraient dûs qu’à une nature humaine toujours plus avide de gains et peu concernée par la société.
Il y a bel et bien une crise morale et sociale, mais elles sont directement causées par une finance débridée encouragée et entretenue par les théories économiques des années 70 et 80, et soutenues par des décisions politiques principalement anglo-saxonnes de ces périodes.
Il faudrait évoquer une tendance longue, historique, tendance amplifiée par la fin de la guerre froide.
Dans le combat homérique du Capital contre leTravail, et qui dure depuis les révolutions industrielles (en gros 200 ans), le travail , les protections sociales, les dépenses des Etats pour assurer un minimum de bien-être aux populations, ces éléments ont toujours été une épine dans le pied du Capital.
C’est le combat perpétuel du vice contre la vertu. Mais avec les instruments bien tangibles que sont les courants d’idées qui convergent toujours vers les intérêts des mêmes.
La notion même de responsabilité n’a pas sa place pour des technocrates qui ne jurent que par les automatismes, les fatalités des marchés, le tout noyé dans des procédures opaques pilotées par des des gens (FMI, Banque Mondiale) assurés d’une immunité totale quand ce n’est pas un anonymat certain.
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