En ce moment, dès que Sarko ou un de ses ahuris dit trois mots, ça convainc un indécis de voter Hollande. Ce sinistre sire est incapable de faire face à la difficulté, du coup, il la nie. Alors qu’on pourrait admirer un combattant qui refuse de s’avouer vaincu malgré l’adversité, on est agacé devant un sale gosse qui tape du pied en couinant « je vais gagner, je vais gagner » ! Le ressort de tout ça, me semble-t-il, c’est le fond monarchiste du personnage. Il pense avoir un droit divin d’occuper son poste, et ça l’autorise à ne tenir aucun compte des faits. (Perdre le AAA était une catastrophe, puis rien de grave une fois qu’il l’a perdu. Il allait arriver en tête du premier tour, c’était couru, et maintenant qu’il est deuxième, c’est un super résultat...) Drapé dans son droit divin, le petit Nicolas tente de culpabiliser le peuple français. « Enfin, vous ne pouvez pas me faire ça à moi ? » Toutes choses égales par ailleurs (autant préciser qu’il s’agit d’une métaphore, par les temps qui courent) c’est ce que devait penser Louis XVI, la tête sous le couperet. Tous les porte-flingue qui répètent les fameux « éléments de langage » se ridiculisent, et franchement je ne vois pas pourquoi on s’en plaindrait.
Au fait, très bon article, l’auteur !
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération