bonjour,
Depuis dimanche, je cherche à comprendre comment l’engouement de la campagne du FDG n’a pas débordé sur un plus vaste électorat que celui habituellement attribué à la gauche du PS.
Mon analyse du faible score du FDG, vient du fait que grisé par une montée dans les sondages les dirigeants du FDG ont oublié l’essentiel dans la dernière ligne droite. Le discours de MARSEILLE qui sur le coup m’avait paru excellent, s’est en fait révéler contre productif, après relecture et surtout auprès de mes collègues de boulot, ce discours internationaliste a paru décaler par rapport à la situation réelle des français, surtout des gens dans la souffrance et la détresse sociales, ce n’est pas la grandeur de la FRANCE et ses belles valeurs dont les gens voulaient qu’on leur parle mais comment ils allaient boucler leur fin de mois.
C’est à partir de là, que les courbes ont commencé à fléchir, aidé par une propagande indigne de la part des soutiens de FH.
D’autre part, pour la suite, je ne suis pas fan de la réaction à chaud du FDG le dimanche soir,
car c’est une vision à court terme qui est en opposition total avec la campagne à long terme du FDG. J’aurai préféré qu’ils prennent leur temps d’analyser les différents votes, de prendre du recul par rapport à une réaction impulsive de déception.
Le fait d’avoir appeler dès les résultats à un vote pour FH valide la théorie de voiture balai du PS. Pour la suite cela me paraît précaire voire préjudiciable, car en cas de victoire de FH, l’argumentaire de campagne du FDG, qui est la métamorphose de celui-ci en Hollandréou tient la route.
Le problème est pour la suite, car en cas d’échec du PS, les prochaines élections ne verront comme possible alternative que cet horrible FN, alors que le front de gauche aura été assimilé au bloc social-démocrate.
Voilà l’analyse critique d’un électeur du FDG de cette campagne magnifique qui m’a regonflé le moral en tant que militant syndical.