Hollande s’est planté dans les grandes largeurs. Il s’est livré à un exercice de style de communiquant à destination des communiquant et de ses électeurs du premier tour pour leur prouver qu’il savait « passer à la télé ». Pas génial, mais suffisant au regards de leurs inquiétudes qui en disent long, et de leurs commentaires qui sont dans le style divine surprise.
Sarko s’est adressé aux électeurs dont il a besoin au second tour.
Des gens qui ont des doutes, des interrogations, qui ne sont pas persuadés qu’il existe une bonne solution simple et facile (cohérente, constante, sans un changement, bref, à laquelle ne manque pas un bouton de guêtre...).
Des gens qui ne « rejettent pas les étrangers » puisque contrairement aux militants PS ils vivent, habitent et travaillent avec eux, mais sont exaspérés qu’on leur interdise de dire que cela pose des problèmes.
Hollande s’est répandu sur le « bilan ». La France est à peu prêt détruite. Ce qui ne correspond pas ni au vécu de l’essentiel des français, ni aux statistiques en leur disant, « moi président » tous cela va aller beaucoup mieux sans trop de difficultés et en faisant payer les riches. Ce qui à mon avis ne convainc sans doute même pas son propre électorat...
« N’ayez surtout pas peur, tous va mal, mais j’arrive et rien ne va changer et sans effort » contre « cela ne va pas bien mais on peut y arriver en se battant ».
« Moi président, je ne serai pas président » ( le gouvernement gouvernera et toutes les décisions et nomination importantes seront faites par des comités Théodules qui après négociations avec les acteurs sociaux, négocieront des choix qui seront votés aux trois cinquième et en l’absence de décision on s’en remettra au peuple. A ce stade, on se demande l’utilité de ces élections.
Hollande a fait un exercice médiatique passable à la surprise général de ses troupes et des professionnels. Il pourrait faire un journaliste d’opinion passable et il est peut être à gauche.
Sarko a été parler aux gens dont il attend le soutien à l’élection.
Hollande s’est écouté réciter sa leçon, Sarko a essayé de ressembler à ses électeurs ou en tout cas de leur prouver qu’il était sur leur longueur d’onde.
Hollande a voulu joué à Brice de Nice devant son propre public, Sarko a été candidat à l’élection de président des français.
Sarko a été percutant au seuls moment ou c’était indispensable, le fric, les dépenses et immigrations, et en fond de court sur la description du réel en se contentant de renvoyer la balle su rle thème, c’est vrai, cela ne va pas fort et on s’en tire à peu prêt mais il faut continuer à bosser. Hollande se l’est joué Théodule de Tulle.
Mon sentiment est que les électeurs ne vont pas choisir un champion catégorie « peuple de gauche » à d’interville mais un Président de la République.
Mais, bon, peut être que Bayrou, en expliquant qu’il est contre l’idée de Sarko de défendre les frontières de l’Europe parce que lui est pour l’Europe et va voter Hollande parce que son programme est un tissu d’ânerie irréaliste va changer la donne....
j’y croit pas trop.....
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