ou ça tiens pas piqué des hannetons aussi :
François Hollande, faute de mieux - Laurent Raphaël, rédacteur en chef de Focus Vif
A moins que Carla annonce demain qu’elle est à nouveau enceinte, tout indique, les sondages comme les discussions de comptoir, que les Français confieront les clés de l’Elysée à Flamby. Moins par conviction que par rejet de son concurrent, qui n’aura pas ménagé sa peine pour se faire détester. On laisse à d’autres le soin de juger son bilan économique et social -pas besoin de chiffres toutefois pour sentir que le climat en France s’est sensiblement dégradé- pour se concentrer sur son action culturelle. Depuis Pompidou, tous les présidents ont laissé une trace sur ce terrain. Autant par mégalomanie que pour affirmer le poids symbolique de la culture dans le rayonnement de la France. Pompidou et le centre Beaubourg, Giscard et le musée d’Orsay, Mitterrand et la Bibliothèque nationale, Chirac et le Quai Branly. Et Sarkozy, que léguera-t-il à la postérité ? Rien. A l’image de son quinquennat et à l’unisson de l’époque, il s’est vautré dans le tout tout de suite, dans l’esbroufe, dans la vulgarité. Un manque de style qui sera comme un caillou dans sa chaussure dimanche. Car ses mauvaises manières et son mépris pour la culture auront inoculé l’idée que ce président-là n’avait décidément pas l’étoffe des grands. Sarkozy a creusé sa propre tombe. Sans doute tapissée de Rolex...
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