La violence, la bêtise, le manque de civilité, euphémismes pour qualifier des faits qui auparavant auraient été taxés de criminels, on sait maintenant malheureusement ce que c’est. Pas une profession liée au médical, au social, à l’éducatif, à la police, et même aux transports, sans comptés ceux que j’oublie, à devoir batailler, se justifier.
Ajouter à ça qu’il y a ceux qui sont sur la ligne de front, dans les banlieues difficiles, curieusement les plus jeunes et les moins expérimentés, et les autres, qui n’ont pas tout à fait les mêmes difficultés, dans des lycées de province, où les problèmes sont bien plus mineurs.
Reste c’est vrai que la sélection se fait d’une façon assez théorique, et exclue les profils de postes, préférant le diplôme, la mutation autoritaire, car dans l’éducation nationale on ne choisit pas sa boite, contrairement à d’autres corps de fonctionnaires ou de travailleurs du privé, mais on est nommé.
Il y a certaines exceptions françaises qu’il convient de défendre, mais ça ne me semble pas très bon de défendre celle ci.
Le
bon sens voudrait qu’on fasse comme les autres, et que le chef
d’établissement recrute ses enseignants, en tenant compte des
difficultés à gérer, et du projet pédagogique.
En tout cas, ça éviterait que certains profs se situent en attente, attendant leurs points d’ancienneté, pour obtenir une mutation, dans un bon lycée ou collège. En conséquence ils vivront ces années comme nous vivions nos classes à l’époque du service militaire : Il n’y avait qu’à serrer les dents et attendre.
La note, dans ce sens, ne me parait pas une hérésie. il y a des bons
prof, et des mauvais. Et c’est dommage aux seconds de faire carrière,
tenant compte de l’intérêt des gamins.
Il m’apparait être une vraie hypocrisie de ne pas reconnaitre ces choses, oubliant soi même ses propres souvenirs d’élèves, et le nom des profs qu’on attendait avec pas mal d’anxiété, le jour de la rentrée.
Du reste, ce traumatisme de la note, je ne parle pas de l’entretien d’embauche....
.Il est vécu harmonieusement et accepté par les
fonctionnaires de la santé ( médecins, infirmières, psychologues) quand ils rentrent dans un hopital.
Je n’ose
envisager comment seraient les services de soins si un tel système
stalinien avait cours ;
Il serait illusoire de croire que
l’annulation d’un décret, produit par le lobbying habituel, évoquant la
défense de l’intérêt collectif, mais en fait profondément réactionnaire,
et réagissant à un esprit de corps, puisse changer le cours de
l’histoire.
Des réformes profondes seront nécessaires pour résoudre l’ornière dans laquelle l’éducation nationale s’est enfoncée, et qui font de nous, maintenant, un des pays les moins bien notés au niveau international, que ce soit au niveau des méthodes, autant que des résultats.
Je sais bien que cette réaction, au vue du nombre de profs qui composent le paysage, va être largement moinssé, mais je ne peux que me résoudre qu’au parti de la franchise.
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