« il est inutile et dangereux de sublimer le fardeau des opprimés »
il serait douteux que vous méconnaissiez l’auteur de cette phrase.
Le peuple grec, cultivé s’il en est, francophone autant sinon plus que d’autres, porté aux voyages lointains par ses origines supposées.
Il reste pour nous une légende, tant cette côte a enfanté de mythologies.
La population actuelle serait en majorité d’ascendance slave, culture avec laquelle elle partage son alphabet et sa religion, voire certains intérêts
La diaspora grecque compte 6 millions d’âmes soit un peu plus de la moitié de ceux restés au pays.
Principalement installée aux US, Australie et Afrique du Sud, bien intégrée elle ne parait se démarquer, si ce n’est par la nostalgie des traditions et du folklore, en rien des obligations et nécessités propres à chaque pays d’accueil.
Ces trois nations, au demeurant, sont loin de connaitre une situation aussi catastrophique que celui de leurs origines..
Les circonstances qui ont précédé et accompagné le drame grec (évitons les allusions) sont décrites dans votre article, exhaustif à ce sujet.
Une réserve toutefois, les causes majeures de la crise financière (victoire de l’idéologie libérale, défiscalisation des revenus du capital, dérégulation et globalisation, duplicité des banques privilégiant la spéculation à l’industrie, crises boursières à répétition), pour incontestées qu’elles soient, n’en exonèrent pas pour autant les peuples, leurs choix électoraux et leurs représentants.
Durant la période couvrant la fin des années 70 jusqu’a la fin de la décennie 2000, notre pays, la France, eut recours pour financer son budget à l’emprunt, à des taux relativement modérés, la charge des intérêts étant supposée couverte par la croissance attendue ainsi qu’ine inflation modérée.
La progression régulière mais maitrisable du capital de la dette vs le pib n’entamait en rien le socle d’airain du dogme national : la croissance par la consommation (fusse au prix de l’investissement productif et de l’équilibre du commerce extérieur) et son corolaire l’impérieuse nécessité du déficit (ligne Seguin Lienemann)
Déficit contrôlable pour peu qu’un surplus de courage politique mâtiné de conscience civique et de volonté s’intéressât, à cette époque déjà, à traiter de front et à fond les sujets des fraudes en tout genre, corruption, abs et autres détournements.
Les récentes crises furent abordées dans un contexte de fragilité de l’économie nationale ; la période 2007-2012 a plombé nos comptes et facultés de redressement.
Le scénario de la Grées est identique, en « plus pire » selon m’expression chère à nos compatriotes de la cité Phocéenne.
La sincérité (euphémisme propre au jardon financier) des comptes présentés par le Gvt Grec aux représentant de Bruxelles, n’était depuis quelques années ; même^lus discuté tellement ce terme paraissait hors de propos.
L’argument selon lequel le déficit budgétaire financerait le pacte et la protection sociale, raisonnement spécieux parmi les plus répandus, constitue le point d’orgue de la partition libérale, suggérant que la destruction du social entrainerait le rétablissement des comptes et la survie du pays.
Pure illusion, la stratégie vise à la marchandisation de toute forme d’activité et malheur aux vaincus.
Avez-vous remarqué a quel point l’info sportive et économique fusionnent, les milieux respectifs (média , industrie du divertissement et du sport) fusionnant leurs intérêts dans une idéologie commune, la compétition.
Il n’y a en effet qu’une seule place enviable sur le podium.
Quel qu’il soit.
Ne nous livrons pas, comme l’a fait le peuple grec, par passivité, complaisance aux manœuvres permissives d’un appareil politique corrompu, pieds et poings liées aux puissances du marché.
S’il est vrai quel les plus démunis souffrent plus que d’autres en ce moment du côté d’Athènes ou du Pirée, n’écartons pas pour autant ce que fut la réalité de ce pays, ou beaucoup, à des degrés divers ont contribué à leur destin ?
Les pauvres ont certes récupéré des miettes, mais chacun a creuse sa part d’abîme, petits ou grands escrocs, pâtre ou pécheur, milliardaires ou armateur.
La responsabilisé n’est pas égale et les conséquences demeurent injustes et souvent cruelles.
Pour autant, qui saurait accorder un quelconque label démocratique à un pays ou lever l’impôt s’apparente, pour une grande majorité de contribuables et électeurs, à l’expression d’une dictature.
Une démocratie se paye et se finance ( tout comme le droit social se conquiert),
les partisans de Gauche, ici, ne disent pas autre chose, il n’est pas outrageant non plus de faire preuve de la plus grande rigueur ou discernement dans l’usage de l’argent public.
Quant à la dette, une fois le pays définitivement ruiné, elle sera assumée par les citoyens européens (classes moyennes et nécessiteuses), entre temps les actifs nationaux (services publics, îles le la mer Egée, patrimoine historique) auront été raflés par les membres de l’oligarchie politico-financière, on devrait bien trouver quelques patronymes Hémmènes, non ?
Sorros, n’est ce pas un nom a consonnance ...
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