Lu dans cet article ;
Première conjecture :
« …..la misère à un bras qui détruit les usines et les emplois pour servir les intérêts de pensionnés rhénans ou californiens… ».
Elle procède d’une incroyable sottise.
En effet, Karl Marx a parfaitement démontré que la misère était l’un des plus sûrs moyens de croissance du capital en provoquant la réduction du prix du travail.
Mais alors :
— En quoi l’hypothèse de la destruction des usines et des emplois accroitrait-elle les profits du capital dont les sources essentielles sont justement dans l’existence de ces usines et de ces emplois ?
— Par quel mécanisme la suppression des moyens de productions augmenterait-elle les profits des pensionnés rhénans et californiens ?
— Par quel phénomène cette régression économique améliorerait-elle la richesse des nantis ?
Complètement idiot !
Deuxième conjecture :
« …La misère a un cerveau qui déconstruit l’école et jette les enfants de la classe ouvrière dans un apprentissage juvénile pour baisser les salaires et fabriquer une main-d’œuvre docile, inquiète et précaire. La misère a partout la même parole qui défend l’austérité, la baisse du « coût » du travail…. ».
Elle contredit totalement la première.
En effet, cette fois-ci, les usines et des emplois seraient maintenus, mais dans un fonctionnement au plus bas prix possible.
Mais alors, que font les syndicats, notamment la CGT, face à cette conjecture ?
Le reste de l’article est encore beaucoup plus amusant….
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