Pour skirlet
« Quelle quantité de lettres... »
Voilà un commentaire bien stupide. Est ce que quiconque s’est permis ce genre de remarque à l’endroit de Mr Masson, qui pourtant en tartine de sacré paquet ? Non, simplement parce qu’une personne sensée sait que ce genre de pique n’apporte rien au débat et au contraire ne fait que l’empoisonner.
« Vous avez une drôle de définition pour l’échec... si le système métrique l’est, c’est fort. »
Là je ne comprend pas éxactement ce que vous voulez dire. C’est Mr Masson qui parle d’échec pour le système métrique et surtout de déclin. J’ai un point de vue plus mesuré qui admet une réussite imparfaite, mais suffisante pour rester implanté.
Le problème du pseudo (par ailleurs en rapport avec une de vos remarques suivantes) le voici : vous avez dit « M’est avis que c’est la même personne qui met les messages depuis un moment. » . N’est pas là, un soupçon d’une manoeuvre malhonnêtes de la part de vos contradicteurs ? Par ailleurs, je constate que ce genre de remarque empoisonne autant le débat que votre première pique.
« Mais on la respecte, votre opinion. Ayez seulement l’obligeance de ne pas la répéter à l’infini. C’est lu, entendu, compris. »
Dire que l’anglais est loin devant l’esperanto n’est pas une opinion, mais un fait. Cela n’a pas à être respecté, mais accepté. Pour le contredire, il faut ammener des preuves. Si je dit que ce fait plaide pour l’apprentissage de l’anglais, il s’agit à présent d’une opinion que vous pouvez parfaitement ne pas partager. Par ailleurs, avant que vous ne plaignez à nouveau que je rappelle l’avance de l’anglais, je vous signale que j’utilise ce qui a été dit pour vous comprendre la différence entre un fait et une opinion et non pour vous convaincre en ressassant ce qui a été dit.
« Antérieur à l’essor mais pas à la langue elle-même. Nuance, comme le disait Vassili Ivanovitch. »
Forcément puisque l’esperanto excepté, les langues sont le fruits d’une longue évolution. Mais en quoi cela change-t-il le fait que l’esperanto aurait pu prendre un essor alors que l’anglais n’était qu’une langue parmi d’autres ? Le point où je veux en venir, c’est qu’il est facile de mettre sur le compte de l’anglais les malheurs de l’esperanto. La barrière, c’est moins l’anglais que l’attachement des peuples à leurs langues. C’est tellement plus confortable de penser que ces salaud de yankees se sont imposés gràce à leurs dollars. Ils se sont imposés non seulement à cause de leur prépondérance économique, mais surtout parce que la place était vacante. Et puis vous avez utilisé cet argument à tort et à travers. Un coup l’anglais est là gràce aux dollars, un coup c’est cette obligation à parler anglais qui asseoie leu suprématie économique. Il faudrait savoir...
« »Convertir« est un mot qui convient à une religion et non à une langue. Je vous signale encore une fois que l’anglais est imposé dans la scolarité plus souvent qu’à son tour, donc pas de libre choix. »
Convertir convient également à des doctrines non-religieuses. Par exemple, il n’est pas impropre de dire « untel était stalinien, mais il s’est converti à l’ultralibéralisme » . Bref, parler de conversion de l’idée d’avoir à pratiquer l’anglais, vers celle de pratiquer l’esperanto n’a absolument rien d’incorrect.
Par élite , j’entend un groupe de personnes qu’on peut décrire comme étant « au dessus du panier ». L’élite d’une armée sera différente d’une élite politique. Ce que je voulais dire, c’est que les gens qui pratique l’esperanto ont souvent eu une éducation au dessus de la moyenne, ont accès à des moyens que la plupart des gens n’ont pas. De plus, ils ont probablement gout à la linguistique, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Bien sûr il ne faut pas prendre cela comme une généralité. On considère rarement un professeur comme faisant partie de l’élite. Pourtant il a reçu une éducation générale supérieur à la moyenne et très élevée dans son domaine. Il fait donc partie à défaut de l’élite, de la partie supérieure de la population. Bref, les esperantistes ne sont pas une élite en tant que telle gràce à leur maitrise de l’esperanto, mais sont tout de même issu de milieux plus favorisés que la moyenne. Si cette assertion se discute en occident, c’est une vérité criante dans les pays du tiers monde.
« Evidemment, on doit faire des efforts. Non ? »
Je complète mon propos : les efforts supplémentaires nous sont bénéfiques à termes. Ne serait ce qu’en ouverture d’esprit.
Enfin, effectivement, je n’ai pas répondu à tout. Et vous même ? avez vous réagit à toutes mes remarques ? Peu m’impote en fait. Si je n’ai pas répondu à tout, c’est qu’il peut s’agir de mon point de vue, d’une réponse qui a déjà été donnée ailleurs, d’un argument que je n’ai pas utilisé et par conséquent je ne me sentirais pas concerné par la question, ou tout simplement un oubli. Ou encore une de vos remarques hautaine et stérile auxquelles je n’ai pas souhaité donné suite.
Pour Esperantulo
Oui, je comprend qu’un sou soit un sou et que donc 18 milliard de ces sous ai une réelle importance. Par rapport à leur situation, je veux dire, que même si on prétend souvent que le Royaume uni est plus prospère que la France, cela cache des réalités moins afriolante. Leur dette et leur déficit sont très largement comparable (malgré les maquillages de Gordon Brown). Et si le pays est plus riche, les disparités sociales sont plus importantes qu’en France. Bref, ce n’est pas cet avantage qui change la donne.
« J’ai relue une partie des messages et c’est vrai que sur certains point ASP n’a pas tord et l’on peut se repositionner sur un avis, mais les passions humaines se quels sont et engendrent des conflits Mais faut pas oublier que un chiffre n’est qu’un chiffre et suivant l’angle ou le met et il existe pleins d’angles objectif on n’a pas la même signification »
N’y a-t-il pas une forme de conflit dans ce débat ? Pourtant nous parlons tous français. Si l’esperanto peut se targuer de mettre tout les peuples sur un pied d’égalité (car n’ayant pas de peuple), il ne peut toutefois résoudre les problèmes de communication, qui sont bien plus compliqués que la simple différence de langage. On peut parfaitement se méprendre sur les propos de quelqu’un qui parle la même langue que soi. L’esperanto n’y changera rien. Pas plus que l’anglais, d’ailleurs...
« La question est pourquoi l’anglais et pas l’esperanto comme langue internationnale(cf voir ecrits de Hagegge qui traite du problème entre le francais l’allemand et l’anglais) Pourquoi l’esperanto ne perce t’il pas comme le disents ses opposants peut etre car il y a l’égémonie américaine, une technique de gagner des parts de marchés par l’anglais, que les gens sont un peu des moutons Donnez mois des réponses ? moi de mon coté je pratique, lit, écri, écoute l’esperanto ca m’apporte beaucoup plus que l’anglais me^me si coté pratique je ne pas discuter avec la totalité du monde mais avec que quelques personnes( remarque l’anglais idem dans une autre mesure) les avantages de l’anglais sa n’avantage que l’es US et ceux qui bossent en international c’est tout, voila mon opignion »
c’est là où je ne suis pas d’accord. L’hégémonie de l’anglais est une conséquence de la puissance américaine, c’est vrai, mais elle n’est pas prévu pour conserver des parts de marché. Dans ce cas, le chinois devrait supplanter l’anglais. Le fait est que l’essor de l’anglais est arrivé à une époque où tout le monde se connaissait et où il n’y avait pas de langage véhiculaire dominant. Maintenant que l’anglais est installé, pourquoi une autre devrait ou pourrait en prendre la place ? Enfin, l’anglais n’a pas d’avantages. Il se situe juste à la place enviable de language véhiculaire. Avantager les US et ceux qui bossent à l’internationale ? Dans ce cas l’esperanto n’avantagerait que ceux qui bossent à l’international, non ?
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