Krokodilo
« l’avenir le dira. » Je n’ai rien d’autre à ajouter. Nous verrons effectivement qui de nous a raison dans le futur.
Pour Mr Benichou, en admettant que ce soit liè à des préjugés, reconnaissez qu’une partie de son jugement est bénéfique sur l’esperanto. Reconnaissez aussi qu’il a simplement voulu faire de l’humour pour vanner le foot. Moi même, je veux bien reconnaitre qu’il n’est pas absurde de dire qu’il y ai ambiguité dans son propos. Mais de la à le traiter de « honte du journalisme », de l’accuser de diffamation en brandissant la charte des journalistes, il y a un monde.
Enfin, je ne pense pas qu’il y ai un mur du silence dans le sens d’une volonté commune des élites françaises de refuser l’esperanto par idéologie. Simplement un manque d’intérêt général fort regrettable de votre point de vue, mais nullement malveillant.
Pourriez vous par ailleurs répondre plus directement à mes deux autres questions ? Merci d’avance.
Pour votre question :
Dèjà, j’ai tendance à douter des citations de diplomates ou autres. Cela prouve qu’on ne peut pas dire « personne ne parle esperanto » au sens litteral, mais de là à dire qu’on doit l’adopter, il y a du chemin.
Pour les rapports Grin et Thélot, il faut noter qu’ils n’ont pas la même fonction. Le rapport thélot était concentré sur l’éducation nationale et bénéficiait (à tort ou à raison) du soutien d’hommes politiques de premier plan. Hors n’étudiant pas l’intérêt de l’esperanto dans le monde, il se contente de faire une recommandation « étudier l’anglais » car c’est actuellement la langue véhiculaire (vous en conviendrez certainement). Nul doute que si l’esperanto, le chinois ou l’espagnol avait été à cette place, le rapport aurait recommandé ces langues. A côté, on ne peut que déplorer que le rapport Grin n’est pas été entendu. Toutefois sur ce rapport, j’ai quelque doute. Ne l’ayant pas lu, je me base sur ce qui a été dit ici. Les anglais économisent 18 Mrd d’euros par an gràce à l’absence de traduction à faire. Mais si nous passions tous à l’esperanto, il y aurait premièrement une dépense folle à faire pour traduire tout ce qui a été fait en anglais, des dépenses folles de formation à l’esperanto (bien que plus facile, on parle ici de 350millions de personnes rien que pour l’europe). Ensuite tout ne serait pas traductible. Par exemple, en informatique, les langages intermédiaires (pour passer d’une conception humaine à la compréhension machine) ne seraient pas traduisible justes par les européens. Enfin une fois tout ceci fait, les anglais n’économiseraient plus 18Mrd d’euros, ils feraient comme nous : c’est à dire les dépenser. Bref, on aurait gagner une certaine égalité, mais en aucun cas, nous ne ferions d’économie.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération