@alois merci je fais un copier/coller d’un passage qui va dans le même sens que mon article :
La production d’esclaves
La production de captifs était une affaire
quasi exclusive des Africains. Daniel Pratt Mannix estime que seuls 2 %
des captifs de la traite atlantique furent kidnappés par des négriers
blancs. Dès 1448, Henri le Navigateur avait donné l’ordre de privilégier
l’établissement de relations commerciales avec les Africains.
Les lançados, métis de Portugais, jouèrent les intermédiaires entre les négriers occidentaux et les négriers africains à partir du dernier tiers du XVIe siècle en Gambie et au Libéria. D’autres lançados s’étaient établis dans le royaume du Dahomey. Au XIXe siècle, leur rôle en tant qu’intermédiaires et producteurs d’esclaves y était très important, surtout lorsque Francisco Felix da Souza obtint du roi Ghézo, en 1818, la charge de « Chacha » (responsable du commerce pour le royaume du Dahomey).
Au Congo, à partir du XVIIe siècle, des
caravanes de pombeiros (marchands indigènes acculturés et commandités
par les Portugais) s’enfonçaient à l’intérieur du continent pour aller
produire ou acheter des esclaves.
Selon Orlando Patterson, les principales modalités de réduction en esclavage étaient la capture à la guerre, l’enlèvement, les règlements de tributs et d’impôts, les dettes, la punition pour crimes, l’abandon et la vente d’enfants, l’asservissement volontaire et la naissance.
La confrontation de plusieurs sources montrent qu’il pouvait y avoir, selon les régions, un ou plusieurs modes de réduction en servitude prédominants :
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