Tout cela est bien beau mais en parlant de « petits blancs », c’est vous (et Mélenchon) qui faites un amalgame racialisant et rapprochez la France et les situations coloniales ou états-uniennes.
Les petits blancs n’ont pas à se justifier d’être...chez eux, et nous ne vivons pas dans une société coloniale ou ségrégationniste n’est-ce pas ? Qui est le plus racialiste des deux ?

C’est une question de point de vue, mais je ne pense pas que l’urgence soit d’empêcher le FN d’avoir qlq rares députés : la crise de l’euro, de l’UE ou de la dette me paraissent des préoccupations plus urgentes. En dirigeant son combat dans ce sens, ultra politicien, M Merluchon donne donc à voir quelles sont ses priorités.

Ca donne par ailleurs à croire qu’il ne pense pas que son message puisse porter par lui-même, puisqu’il se sent obligé de s’accrocher aux basques de MLP comme un roquet pour se faire entendre.

Enfin, on voit la limite du discours d’une certaine gauche, dont Jean-Luc est la caricature : ça vous dirait de considérer les Français comme...des Français, et non des descendants d’immigrés de Xeme génération ? « Français », c’est un gros mot ?
M Mélenchon pérore dans l’infini, en s’adressant à des individus abstraits, des « citoyens du monde » qui vivent partout et donc nulle part. Mais l’homme ne vit pas dans l’infini univers sans repères, et sans attaches, ne vous en déplaise.
Celui qui déclare aimer tout le monde est un hypocrite qui n’aime, en réalité que lui-même et donc personne.
Coïncidence ? M Mélenchon, et vos articles, sont des modèles d’autosatisfaction et de nombrilisme, et vous avez réussi à vous convaincre vous-mêmes que vous alliez passer devant le FN au 22 avril.

Pauvres citoyens d’Hénin-Beaumont, obligés de supporter les descentes de vedettes parisiennes (Mélenchon, « Batskin », MLP) et de courtisans extérieurs (Marseille, Paris...).

On verra bien le résultat des votes...