Avec leur système mondial de cartographie, les américains n’avaient pas besoin des opérations humanitaires de jour pour connaître le terrain !
Quant aux Tomawak et autre joyeuseté, Le radar sert à les recaler sur le trajet tracé sur la cartographie embarquée !
C’est comme cela que les Tomawak suivaient les rues de Bagdag en passant entre les immeubles à ras des lampadaires !
Par contre, les opérations humanitaires étaient un service à rendre à un allié...
on reprend : le Tomahawk est à moitié autonome : on lui dicte une route et il joue tout seul à saute-mouton au dessus des obstacles.
les opérations d’USAID ont toujours été l"objet d’espionnage, contrairement à ce que vous ne voulez pas entendre.
c’est bien ça d’ailleurs le problème ; cela jette le discrédit sur les ONG...
le plus bel exemple est de constater quel est le NAVIRE qui était venu faire une action humanitaire en GEORGIE : le plus GROS des navires d’espionnage, venu livrer des cartons d’USAID....
relisez ce que j’ai déjà dit ici d’USAID, et cessez de vous voiler la face sur son activité.
Au Pakistan, comme on vous l’a déjà expliqué ici, sous
USAID (*2), il y avait bien du Blackwater qui se cachait, avec le cas pendable de Craig Davis dont je vous ai déjà parlé ici. Via tout un montage passant par
Creative Associates International, Inc. (CAII), une toute petite firme, quasi inconnue, qui était l’employeur réel de Davis. Une société qui ne vit encore aujourd’hui quasiment que des contrats passés par
USAID : 90% exactement de ses revenus sont liés à l’agence gouvernementale. Après être intervenue en Bolivie, puis en Haiti ou où elle a fait de sérieux ravages comme nous le verrons bientôt, CAII a obtenu un contrat de 157 millions de dollars pour remettre sur pied parait-il le système éducatif irakien. En fait de stylos et de blocs-notes, CAII apportait surtout... des espions sur place, de façon fort discrète.