Article triste et vrai, formidablement documenté.
Quand on fait le rapprochement avec le niveau de la campagne électorale française on se dit qu’on est pas tirés d’affaire.
Jusqu’au dernier moment on essaiera de maintenir l’illusion. L’effondrement à commencé, ce que nous vivons n’a absolument rien à voir avec une crise de système telles que celles que l’on a pu vivre par exemple en 1929. Une crise c’est par définition passager. Nous sommes bien dans la phase terminale d’une maladie que l’on peut appeler ’croissance’ ou ’développement’. Ce système, commencé il y a quelques dizaines de milliers d’années avec l’apparition de l’agriculture et de l’élevage, perdure parce qu’il permet à chacun d’espérer assouvir ses besoins de domination par la possession, de terres, de bétail, d’argent, de biens manufacturés. Ce système flatte les plus bas instincts de l’homme.
Il faudrait un renversement des valeurs mais notre ’normal président’ ne croit qu’en la croissance. D’ailleurs, à sa décharge, même s’il était plus informé et plus intelligent il ne pourrait rien faire d’autre sauf peut-être faire entendre sa voix, la voix de la France. Mais notre président est un inconscient parmi d’autres et n’a aucune intelligence de la situation.
Que l’effondrement soit rapide ou progressif, qu’il se produise en 2020 ou en 2030 finalement tout cela n’a pas beaucoup d’importance.
Le plus vraisemblable est que les politiciens, confrontés à un problème insoluble à la mode ’business as usual’ lanceront le monde dans un nouveau conflit. Il semble encore que notre nouveau ’normal président’, tout comme celui qu’il a chassé, soit prêt à jouer le rôle du bon petit soldat.
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