Bonjour l’auteur,
en fait c’est très simple : pour se positionner par rapport au PS, il fallait tout simplement accepter son programme, tel quel. Et c’est à peu près ce qui a été dit mot pour mot par les dirigeants socialistes avant les présidentielles et les législatives.
ce que le FgG paie, c’est son positionnement réellement radical. Son programme est à peu près inconciliable avec celui du PS : Sortie de l’Otan, remise en question des traités européens, renégociations de tous les pactes y afférant, refus de l’austérité, etc etc. On est aux antipodes du programme PS, et complètement à contre courant des médias, bien plus que ne l’est le FN.
Les gens n’y ont pas cru, car la situation particulièrement en France n’est pas encore assez dégradée pour délégitimer le discours Européen-compatible, et je suis convaincu que quelque soit la personne que on mettrait comme porte parole du FdG pour expliquer notre programme, il ne sera de toute manière jamais pris au sérieux. Et ça durera tant qu’il n’y aura pas en France une austérité et un effondrement institutionnel à la Grecque.
La question est alors simple : soit on abandonne ce programme pour avoir quelques députés, et dans ce cas il ne faudra pas pleurer la vaseline, soit on se le garde dans un coin, pour être prêt à le ressortir lorsque tout ira mal.
Le cas de la Grèce valide hélas ce point de vue : Parti de 5% il y a 2 ans, le voici maintenant à 27%, et dans 6 mois lorsque de nouvelles élections législatives devront se dérouler, il fera probablement une majorité absolue. Il faut visiblement en passer par ça pour que les gens désaoulent un peu de la propagande Européiste.