A l’auteur,
J’étais en Algérie, avec dans ma tête de jeune beaucoup de rêve et d’inconscience.
Heureusement pour moi, le hasard qui n’existe pas, me fit entrer dans
ce pays avec des intentions louables, j’étais météorologiste, hors conflit, la tête dans
les nuages et le coeur disponible à la différence.
Le ciel d’Alger et de Constantine ressemblait tellement à celui de mes souvenirs
que je ne fus pas dépaysé.
Je devins assez vite l’ami des musulmans au point de susciter une certaine violence
chez mes camarades de promotion « communiste » ! disaient ils
Une formation intellectuelle, que je n’avais pas, aurait contribué à m’ouvrir les yeux
sur les erreurs globales engendrées par la politique de cette époque.
Ce que je peux dire maintenant à la lecture de votre papier c’est que dans l’action
on ne mesure pas les enjeux, les dangers et les injustices.
Le recul du temps permet d’analyser et surtout de comprendre que le monde
pourtant assez bègue se transforme et ouvre des perspectives de paix...
mais tout semble toujours recommencer pour ceux qui découvrent.
C’est l’absence de culture, de passé et de souvenir qui fausse le présent.
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