Nous avons la chance d’avoir en France, avec les socialistes, un parti politique dont les exigences morales sont extrêmement élevées. Qu’il se soucie désormais de faire obstacle au dérèglement des moeurs et se préoccupe de promouvoir la Grande Vertu, fût-ce au détriment de la petite, quoi de plus normal ? Quoi de plus souhaitable ? N’est-ce pas d’abord pour cela que les citoyens lui ont donné partout une confortable majorité ?
Le changement, c’est tout de suite. Non seulement il faut interdire radicalement la prostitution - et le plus tôt possible parce que c’est très urgent -, mais il faut même faire en sorte qu’assez vite, l’idée même n’en soit plus possible.
Interdire toute publicité qui représente le corps humain, surtout celui des femmes. Ce sont les femmes qui sont à l’origine de toutes les tentations (voir la Bible).
Interdire, donc, la présence des femmes sur les écrans du cinéma ou de la télévision. Il faut absolument qu’elles soient protégées.
Il ne suffira pas d’autoriser les mariages homosexuels, il faudra surtout interdire les autres : une révolution, cela ne se fait pas à moitié.
Interdire aux femmes de s’attarder inutilement dans les rues de nos villes. Il convient qu’elles restent chez elles. Si, pour une raison ou pour une autre, il faut absolument qu’elles sortent, qu’elles se couvrent au moins la tête et surtout les cheveux et les yeux d’un voile suffisamment opaque. Tout le corps devrait être dissimulé par un vêtement ample qui tombe jusqu’aux chevilles. Il convient que les femmes, dans leur intérêt même, soient convenablement protégées, y compris des tentations qu’elles pourraient avoir.
Cesser de raconter par pudeur que sont les écouteurs qui rendent sourds beaucoup de jeunes gens. En fait, c’est la masturbation. Par conséquent, n’autoriser l’inscription dans les écoles que des enfants correctement châtrés : il faut traiter le mal à sa racine.

Avec le Parti Socialiste au pouvoir, nous sortons définitivement des ténèbres et nous entrons enfin dans la lumière d’une radieuse aurore « aux doigts de roses », pour parler comme Homère.