Article intéressant mais plusieurs points me dérangent :
Tout d’abord vos chiffres, pouvez vous donner le nombre d’inculpations/condamnations que vous utilisez pour calculer vos 2% ? Parce qu’en 2000, année de l’étude ENVEFF, il y a eu déjà 8458 plaintes déposées pour viol, ce qui ferait déjà 7% en se basant sur les chiffres de Chiennes de garde.
Ensuite dire qu’un violeur est beaucoup moins condamné qu’un meurtrier, c’est évident vu la difficulté d’établir des preuves dans ce type d’affaires (plaintes portées des années après l’acte, alors que les preuves (sperme et marques de violence) ne subsistent que quelques heures à quelques jours). Ou alors vous trouvez normal de condamner sans preuve ?
Ces difficultés sont une des conséquences du fait que la victime se sente coupable, pour la même raison qu’elle ne porte pas plainte le plus souvent. Cela tient plus à la nécessité de changer la vision du viol par la société. Ainsi une amie violée à l’age de 12 ans par son oncle de 35 ans s’est vue accusée par sa famille lors du dépôt de plainte de l’avoir cherché en « allumant » son oncle (à 12 ans !). Il est temps que les personnes violées acceptent le fait qu’elles sont uniquement des victimes de crimes comme pour n’importe quelle agression et qu’elles doivent aussitôt porter plainte.
Pour ce qui concerne les moyens de lutte proposés, le préservatif à crochets ne protège pas la victime, il permet éventuellement de retrouver plus vite le coupable s’il ne trouve pas un médecin complaisant (avec de l’argent...). En afrique du sud, cela n’a rien changé au nombre de viols. La castration physique est à placer au même niveau que la peine de mort car on accepte l’idée que la personne condamnée ne peut changer.
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