L’affaire DSK a eu pour effet d’attirer l’attention sur des disparités sociétales et culturelles France/USA :
-Le fonctionnement de la justice made US et le rôle trouble qu’y tient le fric.
-Le principe de séparation entre vie publique et vie privée qui prime en France sur un droit citoyen à être informé avant d’accorder sa confiance et de choisir son bulletin de vote.
La société spectacle met en scène. Quoiqu’il en soit de la culpabilité ou de l’innocence de Monsieur Strauss Khan, nous avons bien assisté à un lynchage politico -médiatique.
La mésinformation est telle qu’il semble assez difficile de se faire une idée précise des faits délictueux qui peuvent lui être imputés. Derrière l’homme politique un libertin ? un proxénète ? un violeur abusant de sa position dominante ? Deux secondes de réflexion suffisent pour se rendre compte qu’il est absurde de vouloir a priori condamner ou absoudre un individu dont la justice aura beaucoup de mal à juger du comportement limite. Deux préoccupations retiennent l’attention :
- qu’injustice ne soit pas faite tant à l’accusé qu’à ses possibles victimes sans perdre de vue que Hormis les faits accidentels, rien ne se passe sans que quelqu’un y ait intérêt.
-que cette affaire ne signe pas l’avènement d’une police des moeurs cherchant procuration dans un retour de l’ordre moral liberticide.