Un avis truffé de contre-vérités.
Stabilité des prélèvement hors remboursement d’intérêts : les prélèvement représentent 56% du PIB en France- tendance à la hausse en 2009 (rapport de la CC : sur le différentiel FR-DE). Le fait de se féliciter de leur stabilité ne peut dissimuler qu’ils sont en moyenne (après les Belges une fois) les plus élevés d’Europe (et du monde par conséquent). C’est un peu comme de se féliciter que votre niveau ne se détériore pas quand vous êtes le plus mauvais élève de la classe...
Vous persistez et signez en suggérant une hausse de prélèvements obligatoires mieux ciblée cette fois sur la création de richesse individuelle. Outre l’impossibilité mathématique de contrôle de la dette même à un taux marginal de 100% sur le dernier décile, cette idée ne peut avoir que deux conséquences : évitement de l’impôt et baisse différée du PIB ( défection entrepreneuriale - et surtout baisse fiscale globale à moyen terme - voir le cas de la Suède en 1990 - à moins d’instaurer aussi la notion de « travaux forcés à perpétuité pour délit de richesse et de création d’emploi »)
La dette est le mécanisme actuel de création de monnaie : Même si c’était vrai votre raisonnement n’est pas compréhensible. L’inflation monétaire profite en premier lieu à l’Etat, à sa capacité de remboursement et à ses recette fiscales. C’est même sa raison d’être. Vous mélangez cependant la théorie de la préférence temporelle (qui justifie pleinement les 5% en intérêt du fait de l’action de concentration capitale qui est le travail bancaire) avec celle de la création monétaire. Celle-ci est d’ailleurs l’oeuvre de la BCE et non des banques, mais vous avez raison d’insinuer que les sauvetages bancaires de la crise ont déstabilisé les bilans nationaux. Le rapport de la CC confirme.
Les Jobs « à un Euro » et chômage : il s’agit d’une mesure d’insertion dans « l’économie sociale non lucrative » destinée aux chomeurs longue durée - complémentaire au RMI allemand (ALG) - après extinction du droit au chômage légal donc (12 mois). L’assurance santé demeure inchangée (elle est supérieure au niveau Francais) et il n’y a pas de de prise en compte dans le calcul retraite ni de cotisation sociales. Le tarif horaire avoisine en général 2 EUR. Tout autre travail a priorité... On peut douter de son efficacité, mais votre critique est trop mal informée pour être sérieuse
La vérité mon bon monsieur si je mens : la constitution allemande interdit l’intervention du gouvernement (fédéral) dans les conventions de salaire minimum - sauf fonctionnaires évidemment. En Allemagne il y a les conventions collectives dont le SMIC est supérieur au niveau en France, et certaines prennent en compte grossièrement la spécificité régionale (Est - Ouest).
Ma question aux hérauts du SMIC est toujours : s’agit il d’une mesure intermédiaire ou d’une idéologie en soi ? Auquel cas : son but est elle de défendre les travailleurs de France contre ces « salauds d’émergeants » que nous avons largement exploités économiquement pendant des siècles, ou a imposer le même niveau de revenus depuis Paris jusque Calcutta dans un délire monomaniaque ?
L’Allemagne une des grandes coupables de la chute aussi rapide de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne.
Pourquoi ne pas ajouter à votre conclusion nationaliste mal argumentée : « prolétaires de tout pays unissez vous ! » la dictature du prolétariat est proche ? L’article que vous commentez ne le mérite pas.
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