La grande force de Mac est d’avoir créé de toute pièce une image de marque différente basée sur deux choses : une qualité et un défaut.
-1) Une réelle qualité de stabilité de ses machines face au monde PC/Windows, qui se payait, outre le prix, d’une quasi incompatibilité avec eux, ce qui amenait le point suivant.
- 2) Ce défaut de compatibilité a créé l’émergence d’un sorte de communauté, très minoritaire (moins de 5 % des ordis personnels) et donc élitiste de fait. Ne restait plus à la Pomme qu’à en faire un argument, ce qui a été fait et bien fait. Ensuite la compatibilité s’est doucement étendue (surtout à partir de l’adoption de la puce Intel), mais la notion de « tribu » Mac était désormais bien ancrée.
Sur le fond, Mr Jobs a été aussi rapace que Mr Gates, voire plus puisque l’OS des Mac a été basé sur un noyau Unix (le père des logiciels libres) qu’il a rendu propriétaire.
Maintenant, cette boulimie de changement ne concerne pas que la Pomme et est quantitativement peu importante, vu le pourcentage. C’est bien tout l’environnement technologique qui est concerné. Quand notre opérateur de téléphonie nous relance tous les six mois (minimum) pour qu’on change de portable, doit-on obligatoirement suivre ? La crise pourrait bien mettre un frein efficace à tout ça.
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