Je suis déçu par la plupart des réactions. L’auteur de cet article ne cherche pas à enfoncer Fidel Castro.
Elle cherche à faire la part des choses, à critiquer la politique de nationalisation mais à encenser la politique d’éducation. C’est un article bien plus objectif que le cynisme d’un Massoulier ou le côté « je n’en dis pas trop mais j’ai mon parti-pris » d’un Alain Hertoghe ou d’un Bernard Lallement.
Je suis opposé à Bush, mais franchement, Bush a bien plus d’opposants aux Etats-Unis que Castro n’a d’opposants à Cuba. Des Cubains ont fui leur île, je n’ai pas vu beaucoup d’Américains faire le chemin inverse (et pis Bush ne sera resté au pouvoir que 8 ans, contre 47 pour Castro !!!).
Alors, bien sûr, la seule vraie question pertinente qui mérite d’être posée : comment aurait été Cuba sans Castro ??? Euh... Pour être sincère, le peuple n’était pas gagnant non plus avec Battista et un système gangréné par la mafia. Certains disent que le capitalisme, c’est du communisme privatisé... Si les terres n’auraient pas été exploitées par l’Etat, elles l’auraient été par des mafias privées. L’Etat qui ressemble le plus à ce que Cuba aurait pu être est la Colombie : une démocratie en théorie, la dictature des cartels dans les faits...
En tout cas, même si je ne cautionne pas les dérives du régime Castriste, il ne faut pas se réjouir trop vite de son éventuel décès. Il a réussi en fin de carrière à refaire de Cuba une destination touristique prisée. Si l’instabilité politique apparaît enfin après 47 ans sans guerre de rivalité (et pour cause ), pas sûr que Cuba reste aussi attractive...
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