Salôôôôoooooooope !!!
Nan, sans rire, sur ce site on peut en lire à la pelle, de la loghorée verbale machiste à la con qui rassemble en quelques lignes tout les clichés éculés du genre.
Et oui, le cliché de la féministe vieille fille (on a lu ici « qui n’a pas de propriétaire ni d’usufruitier »), moche et acariâtre n’en finit pas de mourir, tout comme celui de la lesbienne par défaut, qui goûte au gazon parce qu’aucun homme, forcément, ne veut la féminiser par son désir gonadique, comme vous dites.
Certains auteurs ne se rendent même pas compte de la gravité de ce qu’ils avancent, tant cela leur paraît aller de soi. De la même façon que mon premier petit ami a été complètement ébranlé lorsqu’ après m’avoir demandé de laver ses chaussettes, j’ai pris tout son linge et l’ai jeté par la fenêtre.
Oui, on ne naît pas avec un bouton de machine à laver dans la main.
Oui, la corvée de poubelle n’est pas une tache génétiquement programmée.
Oui, on peut être belle ET feministe.
Oui, on peut être jeune ET féministe.
Oui, on peut gagner un concours de tir au fusil beretta storm 45 acp en bottes et en minijupe (hahahaha la tête des « rambo » stéroïdés, j’en rigole encore !!!)
Oui on peut soulever des sacs de ciment de 45 kilos et faire de la maçonnerie quand on est une femme.
Oui, on peut lire de la sociologie et du droit quand on une femme.
On peut même se battre dans la rue (si si), voyager seule, faire des sports de combat, monter un circuit va-et-viens, ne jamais faire de repassage, détester le rose, le maquillage et les bijoux, lire une carte IGN, faire des stages commandos avec l’armée française, ne pas aimer le foot mais aimer les jupes courtes et les bottes à talons, et surtout, surtout (pour Homme Libre et tout la clique de rédacteurs misogynes d’Agora Vox ) on peut être courtisée, désirée, être baisée doucement, sauvagement, ou longtemps par tous les trous et en jouir quand on est féministe, de la même façon qu’on peut faire jouir un homme, encore et encore, par toutes les extrémités et par tous les trous, tous les jours, aimer ça, et en redemander, quand on est féministe.
C’est dingue, non ?