Meme sur la seule base de ses liens approximatifs, partiels ou non lus, l’article parvient a un résultat paradoxal. Compte tenu de la quantité de capital fixe nécessaire par emploi dans un pays développé, en particulier dans le domaine industriel, compte tenu des résultats, des dividendes versés, et donc de la rentabilité du capital investit aprés impôts, prélèvement, transferts, inflation et charge, la famille Peugeot apparait à n’importe quel personne sachant compter comme un groupe de patriotes, soucieux de préserver à tous prix un outil industriel et des emplois en France, serait-ce au détriment de ses intérêts personnels. Elle irait jusqu’à intégrer dans le groupe les rares vrais profits qu’elle parviendrai à réaliser dans des domaines plus porteurs comme la finance, etc....
N’importe quel « capitaliste sauvage » aurait depuis longtemps : réalisé une cession par échange d’action avec un groupe étranger. Déménagé dans un paradis fiscal, vendu les titres hors impôts, réinvestit dans des fonds qui offrent du 15% net défiscalisé, se serait retrouvé immensèment plus riche, peu imposée et à l’abri des stigmatisation des pseudo ignorant.
Car ici, il s’agit de faire trois ou quatre divisions pour avoir une idée assez clair du caractère presque héroique de la famille Peugeot. L’auteur comme ses adeptes en sont évidemment capables.
C’est à tort que d’aucun se demandent si ils ignorent tout de l’entreprise et de la réalité économique. C’est sans doute vrai sur le plan opérationnel, mais ici, des règles de trois suffisent.
On peut donc parler de mensonges délibérés.
La volonté de participer à la casse des trucs qui fonctionnent encore plus ou moins dans notre pays n’est donc en rien fondée sur une méconnaissance crasse, mais participe bien de la vieille tradition des moyennes intelligentsia « révolutionnaires » frustrées dans leurs attentes personnelles qui n’espèrent que d’une crise généralisée de la société, la possibibilité d’accéder enfin aux responsabilité que leur refuse le peuple mais aussi le caractère limité de leurs compétences.
Et encore. Ce n’est qu’une apparrence. Car ce genre de raisonnement était celui de leurs grands parents, plus ou moins vrais révolutionnaires. Depuis, on a calmé ce genre de profil en les rendant accro. à la dépense publique. Beaucoup des commentateurs élogieux ont des profils de gens dont les revenus sont étroitement dépendant de la capacité à taxer à tout va ,qu’elles qu’en soient les conséquences pour le reste de la société et en particulier pour l’économie et les plus défavorisés.
Comme d’habitude, il n’y a rien de vraiment répréhensible à défendre son bout de gras à tout prix et avec n’importe quel argument. La plupart des gens en font autant. C’est plutot la prétention à le faire par « générosité »et en s’attaquant à des boucs émissaires qui rappelle les heures les moins claires de ntore histoire.
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