Merci pour ce texte. Rappeler que prostitution & pauvreté vont de paire n’est pas un luxe sur ce site.
Je note cependant : « la prostitution comme dernier recours afin de retarder le plongeon au fond de l’abîme ». La prostitution est déjà un plongeon, quel peut être le stade suivant ? La famine ?
Je n’ai pas vu tant de prostitution que ça à Phnom Penh, mais il est vrai que j’étais dans d’autres circuits. On ne propose pas de boom-boom girls à une femme occidentale.
En revanche, oui, la pauvreté est sidérante. Dans les campagnes, les cambodgiens vivent dans des cabanes. C’est d’autant plus choquant que le pays est cher, le transport, la nourriture, l’habillement sont chers comparés aux revenus des habitants, bien sûr, mais aussi comparés à celui des visiteurs. En période électorale, Hun Sen donne 1 dollar à toute personne qui déclare publiquement voter pour lui : effet de la richesse en vase clos, les miettes pour les idiots qui ne peuvent que participer à leur asservissement pour, le temps d’une main tendue, récolter une misérable pièce le temps de tenir jusqu’à demain.