Quand on est vivant - c’est à dire ni aliéné ni névrosé- on reste assez naïf, ou neuf plutôt, pour vivre les choses ; même si chaque jour il nous faut aller au bois, il n’y a pas d’anticipation : je crois que ce qui fait passer le temps vite, c’est d’une part avoir envie que ça finisse et d’autre part ne pas avoir envie que ça commence ! N’être jamais dans le présent.
C’est pourquoi je suis convaincue que nos anciens, qui comme on le sait se tuaient à l’ouvrage, quand ils étaient paysans, vivaient une vie plus courte tout en la vivant subjectivement aussi longue que la nôtre aujourd’hui.
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