On en arrive à ce paradoxe suivant : Pour éviter que la prison, ou le centre fermé pour les mineurs délinquants ne renforce la marginalisation en mode escalade dans la violence de ceux ci, on en arrive à ce ces mômes développent un sentiment d’impunité au mépris des limites imposées par la loi et de la sécurité des populations.. 

S’attaquer aux causes c’est comme tenter de démêler une vieille pelote de laine, va trouver le bon fil, la réponse appropriée !

 car à mon avis, en vrac, on trouve :

Une culture de l’échec qui s’est instaurée comme modèle.. c’est ainsi que l’enfant qui désire s’impliquer dans ses études à plus de chance d’être considéré comme un paria dans les cités dites sensibles qu’ailleurs...

Une volonté délibérée de transformer les quartiers en zones de non droit afin que les traffics puissent s’y dérouler sans encombre..

L’incapacité de comprendre que l’on trouve des cons aussi bien dans la police qu’ailleurs et qu’une injustice (réelle pas fantasmée) peut se résoudre autrement (pétitions, plaintes, médias, voire associations) qu’en transformant les dits quartiers, la voiture du voisin, la maternelle du petit frère en tas de cendre ou en caillassant tout ce qui porte du bleu...

La généralisation d’une culture de victimisation . De fait, toute intervention légitime même avec respect et récépicé sera ressentie comme une agression envers une catégorie de population (jeunes, immigrés, banlieusards) que les bien pensants de gauche s’auto flagellant en permanence considèrent comme de perpétuelles victimes (de la société, de la colonisation, du racisme (unilatéral le racisme bien sur) etc...)


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La fait qu’une partie des habitants de cités s’en sortent malgré les conditions économiques difficiles qui frappent indifféremment villes et campagnes et ne dégradent pas leur habitat, laissent à penser que l’éducation et l’exigence parentale y est aussi pour quelque chose... Des mômes laissés dehors jusque tard le soir au détriment des devoirs ne risquent pas de faire une bonne scolarité...

Ecoute et discipline peuvent cohabiter... la resocialisation elle pourrait se faire dans des lieux de vie plus proche de la nature, Bêche, tracteur, soins aux animaux, huile de coude pourrait efficacement remplacer la prison ou le sens de l’effort n’est pas chose enseignée...

En paralèlle des pensionnats pourraient remettre le pied à l’étrier à ceux qui ont les capacités scolaires mais ne sont pas soutenus par leur entourage familial (quand ce n’est pas abandonnés).

(Ce ne sont pas en france, les terrains en jachère qui manquent, ni l’espace...ni l’énergie de ces jeunes qui ne demande qu’à être canalisée de manière constructive )...