• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Chitane92 3 septembre 2012 16:38

Désolé, je voulais rien dire par rapport à tout ce que vous avez écrit avant ce message, mais là !!! Avez-vous de la famille en palestine ? avec tout les Rachel que vous avez cité, ca ne ferait même pas un 0,0000000000000001% des palestiens morts en une journée. pourquoi ? Et surtout COMMENT ?
Une petit déscriptif sur :

LA NAISSANCE D’ISRAEL

Le triomphe du sionisme fut rendu possible par l’existence de millions de réfugiés à la fin de la seconde guerre mondiale, au maintien des restrictions sur l’immigration aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ainsi qu’à la sympathie que s’étaient attirés les Juifs en tant que victimes des persécutions nazies. Après l’annonce par la Grande-Bretagne en 1947 de son intention d’abandonner son contrôle sur la Palestine, les Nations-Unies votèrent pour diviser la Palestine en un Etat juif et un Etat arabe - accordant à l’Etat juif 54 % du territoire en dépit du fait que les Juifs ne possédaient pas plus de 7 % des terres. Malgré l’immigration de 75 000 Juifs en Israël entre 1945 et 1978, les Juifs restaient minoritaires dans le pays.

Avant même la proclamation de l’Etat d’Israël, les sionistes avaient commencé à expulser les habitants arabes. L’attaque contre Deir Yacine en avril 948, au cours de laquelle des forces paramilitaires sionistes sous le commandement du futur Premier ministre israélien Menahem Begin, massacrèrent plus de 250 civils Palestiniens, adressant aux autres le message qu’ils auraient intérêt à partir, est le meilleur exemple de la manière dont le transfert de population a été réalisé. Certains fuirent les bombardements aériens britanniques en appui direct aux Israéliens. Dans la guerre qui s’ensuivit, les forces sionistes entraînées et équipées par les Britanniques et d’un complément d’armement venu d’autres pays purent facilement l’emporter sur les forces surclassées en nombre et en équipement de Jordanie, d’Egypte et de quatre autres pays qui avaient déjà accepté la partition de la Palestine.

A la fin de la guerre, les sionistes contrôlaient plus de 80 % de la Palestine et plus de 750 000 Arabes avaient été expulsés de chez eux. Ces gens et leurs descendants sont constitutifs du problème des réfugiés Palestiniens - un quart de l’ensemble des réfugiés de la planète. Malgré les demandes répétées de l’ONU pour qu’ils soient autorisés à rentrer chez eux, le gouvernement israélien a refusé.

La fondation de l’Etat d’Israël a signifié la destruction par les sionistes de près de 400 villages arabes. Dans un célèbre discours devant les étudiants de l’Institut Israélien de Technologie d’Haïfa en 1969, Moshe Dayan, ministre Israélien de la défense de 1967 à 1974, avait déclaré : Des villages juifs ont été bâtis à la place des villages arabes. Vous ne savez même pas les noms de ces villages arabes et je ne vous le reproche pas car les livres de géographie n’existent plus. Non seulement les livres n’existent plus mais les villages arabes n’existent plus. Nahial a surgi à la place de Mahlul ; Kibboutz Gvat à la place de Jibra ; Kibboutz Sarid à la place de Huneifis et Kebar Yehusha à la place de Tal al-Shuman. Il n’existe pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’avait pas antérieurement une population arabe (Davis 1987, p. 108).

Le premier recensement de l’Etat d’Israël, réalisé en 1949, dénombrait 650 000 Juifs et 150 000 Arabes. La base juridique d’un Etat racial repose sur deux lois adoptées l’année suivante. La première, la Loi du Retour, permettait à tout Juif, de n’importe où dans le monde, d’avoir le droit d’immigrer en Israël et d’en acquérir la citoyenneté. La seconde fut la Loi sur les Biens des Absents qui confisquait les possessions des Arabes qui ne résidaient plus sur la terre dont ils étaient propriétaires. Les réfugiés arabes vivant à l’intérieur d’Israël furent qualifiés de « présents absents » avec interdiction de revenir dans leurs propriétés. Ceux qui tentèrent de le faire furent désignés comme des « infiltrés, » et certains furent tués au cours de ces tentatives. Les terres confisquées sont depuis devenues des terres domaniales israéliennes louées seulement à des Juifs et représentent la grande majorité des nouvelles colonies juives.

L’Etat d’Israël n’appartient pas, même en théorie, à ceux qui résident sur son territoire, mais a été défini par les juridictions israéliennes comme étant « l’Etat souverain du peuple juif, » où qu’il se trouve. En cohérence avec cette conception de soi, l’Etat n’a jamais défini ses frontières ni même déclaré l’existence d’une nationalité israélienne.

Si cela ne vous aide pas, vous pourrez commenter et je serais ouvert à tout sujet.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès