Pas d’accord du tout avec cette vision « médiatique » des débuts de cette présidence.
Elle démarre sur les chapeaux de roue et Hollande tient absolument dans l’ensemble et là ou c’est possible, les promesses qui l’ont fait élire en addition avec le ce que la crise a coûté à la présidence Sarkozy.
Fidèle à la stratégie établie par Terra Nova, le leader socialiste devait promettre :
- à sa clientèle de base ce qu’elle attend : ne pas, ou alors marginalement, endurer le poid de la crise avec le reste de la population.
- a des catégories de clientèle soigneusement segmentées, des promesses sociétales
- a l’électorat tangent, faire croire qu’avec lui rien ne bougerait et lui accorder des miettes.
Que tous cela se voit le moinspossible.
Promesses tenues. Le gouvernement a prix plein de mesures qui vont toutes dans le même sens, faire plaisir à la classe moyenne protégée au sens large au détriment de l’économie et des pauvres. Des primes aux voitures écolos, des supplétifs ( 150 000 ) pour faire les sales boulots à la place des fontionnaires privés de débutants corvéables à merci par la politique de non remplacement. Des embauches pharaoniques pour le coeur militant, les profs ( d’aprés le nouvel obs, Obama a promis 1000 embauches de profs, Hollande fait 60 fois mieux ...)
Baisse de l’essence favorable à ceux qui ont des bagnoles au détriment des contribuables et des pauvres.
remise sur le tapis des privilèges fiscaux des journalistes defendus par un lobby à la tête duquel on trouve une certaine Madame Treirweiler.
Amenagement progressif des slogans de campagne destiné à rabattre les front-de-gauchiste (75%) pour les rendre réalistes.
Supression systématique de toutes les mesures possibles prises sous sarko pour revenir à la situation du temps de Chirac. Epuration des services publics pour mettre enplace des copains.
Supression de la défiscalisation des heures sup. qui arrondissait les fins de mois des plus pauvres, afin de mieux financer les ruineux contrat avenir etc...
Priorité à la défense de la capacité d’emprunter à bas prix pour continuer a financer sans trop de heurts les prébendes publiques de ses « clients » ( voir les rela&tions avec Merkel)
Et le reste suit au même rythme.
Prétendre que le gouvernement ne fait rien au motif qu’il ne semble s’intéresser ni à la crise, ni a la compétitivité, ni aux pauvres, ni aux jeunes, ce serait lui faire le procés d’intention de s’intéresser à ces questions. Ce n’est pas le cas.
Ce pouvoir est un pouvoir de classe, soucieux d’abord de se maintenir et de satisfaire ses clients, la classe moyenne a statut, plus quelques « nouvelles catégories populaires » ou on a un max de report de voix pour un minimum de subventions, en tentant que cela ne se voit pas trop pour ne pas défriser l’électorat marginal dont il a besoin pour dépasser le fait qu’il ne réprésente en fait qu’en gros un petit 40% des français. ( voir tous les sondages de premier tour de toutes les élections)
Pour le moment, un relatif sans faute.
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