Pour une fois, Homme Libre, nous sommes entièrement d’accords. Qui eut cru que cela soit possible ? Vous voyez, je ne suis pas qu’une chienne de féministe enragée.
Ces cas de viols sur mineurs (systématiquement requalifiés en agressions) sont particulièrement difficile pour les jeunes garçons qui les subissent car à l’amie-de-maman ou la prof séduisante s’ajoute le mythe de l’initiatrice : en résultent honte, culpabilité, incompréhension, sentiment de réification, etc. (sentiments partagés par toutes les victimes de viol). De manière générale, la violence sexuelle est plus résiliente si elle s’est produite avec violence, parce que les victimes s’identifient plus facilement comme telles. Dans le cas présent, quel ressenti pour le jeune garçon ?
Pourtant la loi est claire : elle dispose qu’il n’y a pas de consentement sexuel avant l’âge de 15 ans. Cette enseignante aurait dû se prendre dix ans de taule car en plus de viol (pour moi il s’agit bien d’un viol), il y a des circonstances aggravantes, ici personne abusant de l’autorité que lui procure sa fonction.
Il faut rappeler que la qualification viol n’est pas fonction du plaisir ou déplaisir ressenti mais du consentement, et qu’il n’y a aucun consentement valide avant l’âge de quinze ans (maturité sexuelle).
Pour protéger les hommes et les garçons des violences sexuelles féminines, il faudrait élargir le concept de viol à celui d : « utilisation abusive du corps d’autrui, sans son consentement, dans le but d’en obtenir une satisfaction personnelle ».