C’est vrai, il y a un problème de confiance. Néanmoins, je pense que c’est un peu facile de taper sur le patronat. Les charges patronales élevées, la difficulté à se débarrasser d’un salarié incompétent, et bien d’autres facteurs font que les entreprises évitent de prendre des risques et prennent prioritairement des gens avec expérience, qui ont déjà fait leur preuves.
Les « jeunes » (et encore, peut-on appeler « jeunes » des presque trentenaires ?) qui sont sur le marché, surtout les diplômés, on leur demande « et vos expériences ? »... Oui mais ils sortent de l’école et il faut bien commencer un jour. Donc ils sont obligés de faire des stages, en sachant qu’un stage ne sera jamais aussi valorisant qu’un « vrai emploi », puisqu’on le sait, en général, on évite de donner tout ce qui est le plus intéressant aux stagiaires. Le stage, ce n’est pas très valorisant. C’est le cercle vicieux.
Quant aux non-diplômés, c’est une autre affaire, en France on a largement valorisé les diplômes au détriment de la compétence et on a créé des diplômes pour tout et n’importe quoi.
Quelques secteurs échappent à ces problèmes comme la finance et l’informatique par exemple (parmi d’autres, heureusement, je cite ces deux-là parce que je les connais plus particulièrement) qui recrutent assez facilement et confient facilement des responsabilités aux gens.
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