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eric 8 octobre 2012 10:41

« Le respect du rythme de l’enfant est une chose, l’appauvrissement des contenus une autre. »

Presque tout est déjà dit dans cette phrase qui contredit par ailleurs le reste de l’article. « Il n’est pas grave que les, ou des gosses ne suivent pas si les contenus satisfont des adultes ».

Cette absurdité fonctionne d’ailleurs dans les deux sens. L’abandon de l’objectif lecture dans le primaire correspond a un choix idéologique d’adulte. Il repose sur la constatation que tous les gamins ne fonctionnent pas au même rythme. Et en tendance sur l’idée que les gamins « riches » culturellement ou financièrement sont privilégié ? Donc il ne faut pas encourager cette inégalité de départ et aller au même rythme pour tous le monde pour ne stigmatiser personne. Il fait suite au précédent qui était que l’apprentissage de la lecture n’est pas un objectif en maternelle.
Il est corrélé a l’interdiction des devoirs à la maison en primaire qui est un des plus beau exemple de la schizophrénie idéologique des profs. Cela partait du constat que les « fameux gosses de riches » faisaient leurs devoirs et devenaient meilleurs, les « gosses de pauvres » non et s’enfonçaient. Mais les profs sont tous d’anciens « bons élèves » qui eux faisaient leurs devoirs et sont persuadé que cela sert à quelque chose. Sous prétexte d’exigence, de pression des parents, qu’ils savent très bien refuser quant cela les arrangent, ils donnent quand même des devoirs...

Il faut redonner aux mathématiques etc... toute leur place. L’école n’est pas un lieu pour les mathématiques ou le français, mais un lieu pour les enfants. C’est à eux qu’il faut redonner toute leur place. Quelle doit être la place du français pour mon fils et pour son cousin ? En maternelle, je félicite l’instit. d’avoir appris à lire à mon enfant, et elle s’étonne persuadé que c’est moi qui l’ai gavé. C’est elle qui m’a dis qu’on ne favorise pas l’apprentissage de la lecture en maternelle. Conclusion, il avait envie de lire et il s’est apprit.. d’autant que c’était en russe autant qu’en français et que tant l’instit que moi même aurions été embarrassé de lui apprendre cette langue. Son cousin est légèrement dyslexique et entrant en 6ème, on ne peut pas dire qu’il était à l’aise avec la lecture.
On voit bine sur ces exemples opposés qu’il serait absurde de définit UNE place, du français ou des math à l’école et que le problème est une adaptations des méthodes et des moyens aux enfants.

Dans un souci d’égalité socialiste, j’aurai tendance à préconiser que vous vous partagiez équitablement la noix avec votre dame.


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