Bonjour, Ariane.
Pas d’accord avec toi sur cette quasi bénédiction que tu donnes à Armstrong. Certes, il y a toujours eu du dopage dans le sport et dans le cyclisme en particulier, mais avec l’affaire Armstrong, on a abordé de nouveaux rivages : ceux du système de tricherie généralisé et accompagné de pratiques quasiment mafieuses. Ce type ne mérite pas une once de respect et pas un mot de compassion car il n’a pas été victime d’un système, mais en a institué un encore plus redoutable que tout ce que l’on avait connu auparavant dans le vélo, y compris intimidations et menaces en vers ceux qui, dans le peloton, ont tenté de dénoncer les dérives.
Je voudrais d’autre part tuer un mythe : celui de la nécessité de prendre des saloperies pour effectuer les épreuves. Chaque année, des cyclotouristes font le parcours du Tour de France quelques heures avant les coureurs professionnels, et ces types anonymes franchissent tous les cols sans mettre leru santé en jeu. Certes ils vont moins vite, mais ils montrent qu’il n’y a pas de réel obstacle physique. Que les pros fassent normalement leur course sans être chargés et il y aura toujours un premier et un dernier à chaque étape. Ce n’est pas la difficulté du parcours qui incite au dopage, mais la course au fric et à la gloire.
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