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En réponse à :


Mizo (---.---.80.155) 22 août 2006 13:14

Chargée de mission de l’Elysée en 1982-88, Ségolène Royal a été une collaboratrice de Mitterrand dans la période de ses plus sombres magouilles présidentielles. Pour un « héritage », ça en est un.

Il est intéressant de lire l’extrait qui suit d’un autre article du même auteur :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12339

En juillet 1985, l’organisation Greenpeace préparait un rassemblement maritime pour protester contre les essais nucléaires français à Mururoa. A cette fin, le Rainbow Warrior mouillait à Auckland en Nouvelle-Zélande. François Mitterrand était président de la République, Laurent Fabius premier ministre et Charles Hernu ministre de la défense, lorsque le chef des services secrets, l’amiral Pierre Lacoste, a lancé l’opération Satanic. A l’époque, Georgina Dufoix était porte-parole du gouvernement et Roland Dumas, ministre des relations extérieures. Jack Lang « n’était que » ministre de la culture. François Hollande était « seulement » devenu depuis 1980 un conseiller écouté de François Mitterrand et par la suite un collaborateur habituel des gouvernements.

Chargés de saborder l’empêcheur de tourner en rond « satanique » par des explosifs placés sous la coque, deux agents de la DGSE, les faux « époux Turenge », furent envoyés d’urgence avec trois nageurs de combat dont Gérard Royal, frère de Ségolène Royal. L’opération fut menée à terme le 10 juillet 1985. A minuit moins dix, la bateau était coulé par les charges explosives faisant un mort : le photographe Fernando Pereira.

D’après l’Express du 16 mars 2006, Ségolène Royal, « ignorant, semble-t-il, l’activité de son frère, avait projeté de rallier l’atoll de Mururoa, en compagnie de militants d’associations antinucléaires ». Mais sa biographie spécifie qu’elle était de 1982 à 1988 « chargée de mission au secrétariat général de la Présidence de la République pour les questions de santé, d’environnement et de jeunesse ». La version des faits que répercute L’Express peut donc, à force de vouloir bétonner, susciter quelques interrogations. Comment une chargée de mission de la présidence de la République, liée à ce titre par une très forte obligation de réserve, pouvait-elle envisager de participer publiquement à une manifestation contre la politique nucléaire française ? D’autant plus que Ségolène Royal avait choisi, à la sortie de l’ENA, une affectation de juge administrative. Ou c’est l’éternel décalage entre les paroles et les faits ?


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