Intéressante analyse sur ce que je trouve être un des plus beaux tableaux d’Hopper.
Personnellement, ce que je trouve dans cette toile, comme dans toutes les toiles d’Hopper, c’est le jeu des contrastes entre l’ombre et la lumière.
Vous en parlez d’ailleurs justement (je cite) :
Il semble que cette zone centrale (ombre) soit celle qui « construit » le tableau, en le séparant en deux scènes : celle ; dans l’ombre, (les salles obscures), de la salle seulement, néanmoins éclairée (comme pendant un entracte ?) , et la femme (ouvreuse) en attente, elle-même éclairée et, comme toujours chez Hopper, songeuse avec intensité.
L’allégorie de celle (l’ouvreuse) qui permet le passage et interdit le départ est intéressante, mais, pour moi, la femme est, ici, beaucoup plus celle qui marque l’univers d’Hopper : celle qui, qu’elle soit dans la lumière, traduit une part d’ombre ; comme si cette lumière, qu’elle soit naturelle (dans ses spectateurs face au soleil) ou artificielle (comme ici), les humains ne pouvaient définitivement pas s’en pénétrer, restant dans leur ombre intérieure.
Merci d’avoir fait un sujet sur ce tableau (que j’adore).
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