il me semble que ces « envies » ne sont pas du tout frivoles.
je suis bien d’accord avec le choix du mot « envie »,
mais il vous faudrait relire toute une histoire de la « saignée », pour les suivre...
dès les premiers jours de l’agression,
je suis tombé sur une photo, en Une du Haaretz je crois,
où l’on voyait une famille dans un couloir :
au premier plan, la vieille, une quadra sur le tard,
le visage plongé dans une serviette,
à l’arrière deux jeunes ados, pieds nus, qui regardaient ça, intriguées.
est bien sûr, le chant des sirènes...
elles s’ennuyaient tellement ces trois-là
et quelques autres...
et qu’est-ce qu’on peut se faire chier en Israël, n’est-ce pas,
car tout ce petit film correspond si peu
aux « attentes millénaires ! »...
donc on s’y ennuie sec,
alors on va s’payer un p’tit film,
sirènes à l’appui surtout !
vous avez remarqué sur les images combien ces fameux missiles
sont piètres comme des pétards mouillés ?
toute la charge est pour le « voyage »,
et à l’arrivée, ça fait moins de dégâts qu’un 80mm...
il paraît qu’il pouvait en tomber jusqu’à trois ! sur la même localité par jour,
c’est terrible. vraiment.
pour rappel :
lorsque les syriens bombardaient les zones chrétiennes du liban dans les années 80, à coup de 155mm, 165mm voire 240mm, et bien chargés,
c’était au rythme de quelques milliers quotidiens, par localité,
et sans sirènes.
bref, tout cela pour dire qu’ils se faisaient si profondément chier,
qu’ils se sont fait un film,
un pur film,
avec 150 morts, mille blessés ou plus,
mais c’est pas grave n’est-ce pas,
à l’échelle des usinages hollywoodiens - c’est vachement rien.
et ces deux petites ont le regard étonné devant :
la jouissance si obscène de leur maman frustrée
le visage plongé dans sa serviette.
c’est que ça faisait si longtemps
que plus aucun prince charmant sur son cheval blanc
n’était plus passé dans les parages
la lui jouer plus rouge et noir
que bon...
elle prend ce qu’il y a cette pauvre dame,
quelques sirènes suffiront pour s’imaginer
qu’on vit une véritable aventure, une époque formidable.
quant à la facilité avec laquelle tout cela soudain prit fin
elle confinait justement au clip,
et cela confirmait bien qu’il s’agissait rien plus que de s’ouffrir
une petite page de pub bis, au vu de gaza 1
qui avait mal tourné.
voilà, c’est fait,
pire où êtes jouée,
suivant...
et déjà morsi s’était empêtré les pattes
sur 50 cadavres d’enfants achevant un pharaon.
bref,
ça leur apprendra à rouvrir le cercueil d’arafat -
tout dormeur est un nécrophile qui s’ignore.
« la plupart des ouvriers et collaborateurs de ce monde sont des dormeurs »
disait un vieux grec.
c’est drôle cette histoire de... « collabos »,
un véritable usinage de l’enfer sans doute.